Vos données. Votre choix.

Si vous n’acceptez que les cookies essentiels, nous utilisons des cookies et des technologies similaires pour collecter des informations sur votre appareil et votre comportement d’utilisation sur notre site Internet. Nous en avons besoin pour vous permettre, par exemple, de vous connecter en toute sécurité et d’utiliser des fonctions de base telles que le panier d’achats.

Si vous acceptez tous les cookies, nous pouvons également utiliser ces informations afin de vous afficher des offres personnalisées, améliorer nos sites et vous présenter des annonces publicitaires ciblées sur nos sites et d’autres sites ainsi que sur nos applications. Cela nous permet également de transmettre certaines données à des tiers et à nos partenaires publicitaires.

Stefanie Lechthaler
Test de produit

Test du stylo 3D de 3Doodler

Stefanie Lechthaler
1/11/2024
Traduction : Martin Grande

Voulez-vous construire votre propre ville en 3D avec un gratte-ciel ou la tour Eiffel ? C’est possible avec le stylo de 3Doodler.

Le stylo fonctionne comme une imprimante 3D, pour du dessin à main levée. Les filaments en thermoplastique sont chauffés à l’intérieur du stylo jusqu’à ce qu’ils fondent et sortent par la pointe. Je peux juxtaposer et superposer des lignes du matériau malléable pour obtenir la forme de mon choix.

Le stylo 3D classique est livré avec 72 filaments de huit couleurs différentes ainsi qu’un mode d’emploi avec des conseils de départ et plusieurs modèles.

C’est en forgeant que l’on devient forgeron

Comme suggéré dans la notice, je choisis de commencer par écrire mon prénom. J’allume le stylo, insère un filament dans son extrémité supérieure et attends que la LED me donne le feu vert pour démarrer.

J’appuie sur le bouton et, sans crier gare, le plastique fondu s’écoule de manière incontrôlée de la pointe du stylo. Prise de court, je lance un regard effaré à mon support fraîchement enluminé d’un motif qui n’a absolument rien à voir avec mon prénom.

Après quelques essais, je prends le coup de main et tente de réaliser les lunettes en m’inspirant du modèle présenté dans le manuel. Pour cela, je « dessine » directement sur la page du livret. Après quelques secondes, je détache le plastique durci en courbant mon support. Je colle les trois morceaux et le tour est joué. J’ai une nouvelle paire de lunettes. La monture est étonnamment solide, même sans deuxième couche de filaments.

La tour Eiffel, en toute modestie

Sur la dernière page des instructions, je tombe sur un modèle de la tour Eiffel. « J’accepte ce défi ! », me dis-je intérieurement en retroussant mes manches. Le stylo, lui, reste de marbre. J’ai oublié de l’éteindre et il s’est entièrement déchargé alors que je ne l’utilisais pas. La recharge complète via USB-C dure une heure.

Une fois la batterie pleine, je me prépare pour mon défi suivant. Je veux construire une tour Eiffel rose. Avant d’insérer le filament rose, je dois finir le jaune qui est resté dans le stylo. Comme je n’ai pas besoin de jaune, je fais couler le reste du plastique du stylo en un petit tas que je jette à la poubelle. Un gaspillage inévitable.

C’est reparti !

Me voilà fin prête pour un feu d’artifice de plastique rose. Je commence par le segment inférieur à grosses mailles de la tour. Je peux facilement tracer les lignes diagonales, mais pour la grille étroite, c’est mission impossible. Place à l’improvisation. Je trace des lignes en forme de « S ».

Je dois sculpter les différents segments quatre fois chacun et coller leurs coins ensemble. Mince, le filament rose fourni ne suffit pas pour toute la tour. Qu’à cela ne tienne, elle sera bicolore.

J’ai utilisé presque tous les filaments roses et gris pour le monument. Heureusement que je ne les avais pas entamés pour mes projets précédents. Avec des filaments verts, blancs et jaunes, j’agrémente ma tour Eiffel d’une plante grimpante géante.

Des possibilités infinies

Avec le stylo, l’imagination n’a pas de limites. Avec les filaments restants, je tente mes propres créations. C’est ainsi que naissent, par exemple, des lunettes de poche pour mon Croc’ Dentiste.

Toutes mes créations comportent la même marque de débutante, mais j’ai deux excuses. D’une part, le stylo crache parfois des pâtés incontrôlés qui rendent visibles les couches de filaments. D’autre part, j’ai mis un peu de temps à apprendre à quelle hauteur je devais tenir le stylo par rapport à mes sculptures.

Sécurité

Je considère que le stylo est adapté aux enfants, car bien qu’il fasse fondre les filaments, ni la pointe ni le plastique lui-même ne sont trop chauds. Je peux faire couler le plastique chaud sur le bout de mon doigt sans me brûler. Bien entendu, je ne recommande pas pour autant que la pointe du stylo 3D entre en contact avec la peau.

Bilan

Le stylo 3D pour petits et grands enfants

Le stylo 3D fonctionne très bien et le modelage est très ludique. Le guide de démarrage contient une grande collection de modèles. Malheureusement, les filaments inclus ne suffisent pas pour construire la tour Eiffel d’une seule couleur. D’autre part, le stylo consomme beaucoup d’énergie en mode veille. J’ai dû le recharger plusieurs fois alors que je ne l’avais pas utilisé entre-temps. Le temps passe vite et on peut réaliser plusieurs créations en assez peu de temps. Un point en plus pour la pointe adaptée aux enfants qui ne brûle pas.

Pro

  • modèles nombreux dans le manuel
  • plastique fondu pas chaud
  • très ludique
  • facile et intuitif

Contre

  • faible autonomie
  • filaments inclus vite épuisés
Photo d’en-tête : Stefanie Lechthaler

Cet article plaît à 17 personne(s)


User Avatar
User Avatar

Repeindre l’appartement juste avant de le quitter. Faire du kimchi. Ressouder le four à raclette. J’essaie tout. Et souvent, ça marche.


Test de produit

Nos expertes et experts testent les produits et leurs applications, de manière indépendante et neutre.

Tout afficher

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • Test de produit

    Cricut Iron-On : j’essaie ce fer à repasser géant pour la première fois

    par Stefanie Lechthaler

  • Test de produit

    Échec de mon projet de printemps : ou comment décorer mes fenêtres m’a rendue malade

    par Katja Fischer

  • Dans les coulisses

    Le multicouche sous un nouvel angle : l’impression 3D gagne du terrain

    par Daniel Borchers