Test de produit
Vous ne savez pas dessiner ? Aucun problème, ce carnet est fait pour apprendre
par Stefanie Lechthaler
Échec de mon projet de printemps : ou comment décorer mes fenêtres m’a rendue malade
16/5/2023
Traduction : Elvina Tran
J’ai décidé de ne plus attendre le printemps. Mes enfants et moi allons tout simplement le faire entrer à la maison en décorant les fenêtres. Ça semble simple et amusant. Spoiler alert : ça ne l’est pas. En tout cas, pas pour tout le monde.
J’en ai marre. Je n’ai plus envie de voir mon salon de jardin encore couvert à la mi-mai. Et j’ai encore moins envie de tester la résistance de mes t-shirts à la pluie.
Le printemps n’a qu’à aller se faire voir. Nous allons le faire entrer dans la maison d’une autre manière : en décorant les fenêtres.
Enfin, c’était mon ambition. Ceux qui ont déjà lu mes autres articles le savent : je déteste le bricolage. Et ce que l’on n’aime pas faire, on ne le fait pas bien, c’est bien connu. C’est pourquoi en général je ne m’aventure dans des projets de bricolage avec mes filles que si j’ai la certitude d’y arriver. Mais même ainsi il m’arrive de voir trop grand.
La préparation : découpage et collage
La motivation est encore bien là au moment de faire le plein de matériel. Je commande d’emblée deux kits avec des modèles printaniers plus un pack de marqueurs craie de couleur. Certes, les kits contiennent déjà un crayon blanc, mais je veux ajouter de la couleur. Après tout, il est question de printemps.
Les modèles (sept par kit) sont grands et livrés pliés dans des chemises en carton. Ils sont également disponibles en ligne pour être imprimés, un code d’accès vous est fourni à cet effet.
Je suis sagement les instructions et je commence par nettoyer la fenêtre de la chambre d’enfant avec ma fille de quatre ans. Ensuite, nous choisissons un modèle que nous découpons et collons sur l’extérieur de la fenêtre : une botte en caoutchouc avec des fleurs. Nous devons maintenant suivre les lignes et transférer les images sur la fenêtre « en un clin d’œil » d’après la promesse du fabricant.
1er essai : la plus jeune se lance
Ma fille de quatre ans est la première à prendre le marqueur en main. Son premier trait n’est pas des plus précis. L’effaçage se fait sans problème avec un mouchoir. Elle essaie ensuite plusieurs fois avant de se mettre en colère et de jeter le feutre.
Première constatation : comme je l’imaginais, elle est encore trop petite pour dessiner ces motifs qui requièrent une certaine dextérité. Dans ce cas, allons-y freestyle. Je la laisse dessiner ce qu’elle veut et elle y prend beaucoup de plaisir.
2e essai : maman a le mal de mer
Deuxième constatation : il est certes plus facile de dessiner avec un œil fermé, mais le mal de mer ne tarde pas à se manifester. La vue étant barrée par la grille anti-escalade toute moche, le tableau est de toute façon assez pitoyable. Descendons au rez-de-chaussée.
3e essai : l’aînée sauve l’honneur
Ma fille de sept ans s’installe aux premières loges, c’est-à-dire à la fenêtre de la cuisine au rez-de-chaussée. Elle opte pour le champ de fleurs et met en pratique les conseils tirés de l’expérience de sa mère et de sa sœur :
- procéder systématiquement de gauche à droite pour ne pas faire de traces sur les dessins déjà réalisés ;
- n’utiliser que les marqueurs craie du pack acheté en plus, car ils sont plus fins et donc plus précis que ceux fournis dans le kit ;
- colorier les surfaces avec parcimonie, car aucun des feutres n’a un pouvoir couvrant particulièrement convaincant.
Ma décoratrice s’applique en silence pendant les deux heures qui suivent. Très concentrée, elle travaille ne s’interrompant que de temps en temps, puis reprenant d’elle-même, jusqu’à ce que le motif soit terminé.
Troisième constatation : il faut du temps, de la patience et de l’inspiration. C’est la grande qui s’en est le mieux sortie, et de loin.
Conclusion : pas de printemps, pas d’ennui
L’objectif a-t-il été atteint ? Non, car nous sommes encore loin de nous sentir au printemps. Nos fenêtres sont certes joliment décorées, mais fondamentalement cela reste des fenêtres avec leurs vitres transparentes. En d’autres termes, quelques fleurs dessinées ne suffiront pas à chasser la morosité extérieure.
Était-ce un échec pour autant ? Non, parce que cette activité à fait plaisir à mes filles et les a occupées pendant un certain temps. Et par ce temps maussade, cela vaut son pesant d’or.
Photo d’en-tête : Katja Fischer
Katja Fischer
Senior Editor
Katja.Fischer@digitecgalaxus.chMaman d'Anna et d'Elsa, experte en apéritifs, passionnée de fitness en groupe, aspirante ballerine et amatrice de potins. Souvent multitâche de haut niveau et désireuse de tout avoir, parfois chef en chocolat et héroïne de canapé.
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