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En coulisse

Une start-up zurichoise réinvente le lavage pour vélos

Patrick Bardelli
12/6/2023
Traduction : Martin Grande
Photos: Christian Walker

Un saut et une serviette dans le jardin, sous la douche, à la station auto... laver son vélo n’est pas toujours simple. Une start-up de Zurich relance la station de lavage urbaine pour vélos. Vous trouverez son prototype à proximité de l’arrêt Saalsporthalle.

Derrière le complexe sportif de Zurich, un Mondraker tout sale attend gentiment d’être libéré des traces de ses dernières sorties. Et, bien que le soleil brille dans un ciel sans nuages, le VTT a l’air d’être passé dans quelques flaques de boue. C’est le cas, confirme Johannes Weiss, qui vient de passer la matinée sur son vélo dans les collines des alentours. Cela est dû à la pluie d’avril et de mai.

De Zurich à Brigue en passant par Uster

Un francs par minute, cinq verres d’eau par vélo

Le nettoyage s’effectue en quatre étapes. Les cyclistes commencent avec un mélange d’eau et d’air, puis éliminent les saletés tenaces à l’aide d’une brosse et reviennent au mélange d’eau et d’air avant de sécher le vélo à l’aide d’une buse d’air. Le reste, comme l’application d’une protection anticorrosion ou le dégraissage de la chaîne, se fait à la maison. Ou tout de suite après, si l’on a le matériel adéquat sur soi.

Le nettoyage de Station B est encore en phase de test. Le produit actuellement utilisé est biodégradable. L’eau sale est recueillie dans l’installation, pompée et ensuite éliminée dans les centres de recyclage correspondants. Le prototype consomme environ 2 à 2,5 litres d’eau par vélo. Une minute de nettoyage coûte un franc suisse.

Selon le degré de salissure, ça peut aller plus ou moins vite. Johannes aurait nettoyé son VTT en cinq minutes si je ne l’avais pas distrait avec mes questions. « Le degré de propreté du vélo visé par les vététistes varie selon les personnes, car il sera de toute façon à nouveau sale lors de la prochaine randonnée », dit-il en souriant.

Depuis la création de l’entreprise en 2021, le prototype a nécessité deux ans pour être opérationnel. Les questions logistiques, le financement, les permis de construire, les négociations avec les propriétaires fonciers et d’autres obstacles ont dû être surmontés. Mais pourquoi a-t-on besoin de telles installations ?

Selon Johannes, le nettoyage et l’entretien du vélo représentent un défi pour beaucoup de cyclistes. Nettoyer son équipement coûteux en ville n’est pas toujours simple. Les stations sont rares. Avec un seau et un chiffon, la tâche est longue et laborieuse. Le jet haute pression de la station-service endommage les roulements et les éléments de suspension. Enfin, nettoyer un vélo boueux dans la baignoire ou la douche est tout sauf pratique.

Vous trouverez ses emplacements ici:

Station B @ Saalsporthalle Zürich
Station B @ Zeughausareal Uster

Photo d’en-tête : Christian Walker

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Ancien journaliste radio devenu fan de story telling. Coureur confirmé, adepte du gravel bike et débutant en haltères de toutes tailles. Quelle sera ma prochaine étape ?


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