Nouveau groupe GRX de Shimano pour gravel bikes : bilan convaincant

Patrick Bardelli

31/10/2023

Photos: Patrick Bardelli

Le nouveau groupe de transmission GRX pour gravel de Shimano est sur le marché depuis septembre. Il existe en trois versions. J’ai eu l’occasion d’en tester une pendant quelques jours. Première impression : on a envie de rouler sans jamais s’arrêter.

• 1 x 12 avec des rapports resserrés, pour une conduite sportive
• 1x12 avec des rapports plus fluides, parfaits pour l’aventure
• 2x12 pour plus de polyvalence et de flexibilité

Comme les deux autres groupes, celui-ci dispose d’un stabilisateur de chaîne intégré, cee qui assure la sécurité de la chaîne. Il s’actionne à l’aide d’un interrupteur on/off. En cas de crevaison, on peut donc démonter facilement la roue arrière sans devoir tirer sur la chaîne. Je n’ai pas essayé cette fonctionnalité.

Shimano RX820 et RX810 2x11, une comparaison

Or, même si je ne suis pas en région montagneuse, ça monte et ça descend tout le temps. Ce n’est jamais tout plat. C’est d’ailleurs ce qui explique le dénivelé total au terme de mes courses. Ce terrain est comparable aux Ardennes, où il n’y a pas de montagnes, mais où le GPS du vélo indique plusieurs milliers de mètres de dénivelé à la fin de la journée.

D’habitude, je roule ici avec mon Giant équipé d’un vieux GRX RX810 2x11 et d’une cassette 11-34. Il y a une ou deux montées que je ne maîtrise qu’à condition d’utiliser le petit plateau. Après quelques instants de scepticisme, j’ai vite constaté que le braquet du nouveau Shimano GRX RX820 me suffit amplement. Cependant, j’imagine que dans des montées plus exigeantes, deux vitesses supplémentaires seraient les bienvenues.

Grâce au levier de commande et de frein ergonomique du nouveau GRX, la conduite est globalement agile. Avec l’ancien groupe, je devais appuyer fort sur le levier pour changer de vitesse. Ici, un tapotement suffit. Par ailleurs, le RX820 change de vitesse immédiatement, alors que sur le RX810, il faut attendre une fraction de seconde pour que la chaîne change de pignon.

Première impression : on a envie de rouler sans jamais s’arrêter

Comme on le dit souvent, la dernière impression est celle que l’on retient après coup. Dans mon cas, c’est clair et net : je n’ai plus envie de descendre de mon vélo.

Dérailleur

Freins

Patrick Bardelli

Senior Editor

Patrick.Bardelli@digitecgalaxus.ch

Ancien journaliste radio devenu fan de story telling. Coureur confirmé, adepte du gravel bike et débutant en haltères de toutes tailles. Quelle sera ma prochaine étape ?

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