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En coulisse

Monologue avec soi-même : tout le monde le fait, personne n’en parle

Mareike Steger
22/9/2023
Traduction : Stéphanie Casada

Ne croyez pas les personnes qui assurent ne jamais parler toutes seules, car des études l’ont prouvé : presque tout le monde le fait. Et c’est tant mieux. En effet, les monologues sont même essentiels.

En littérature, on appellerait cela un monologue intérieur, en psychologie, ce processus s’appelle l’autocommunication. Les enfants qui ne vont pas encore à l’école se parlent encore à voix haute. À partir de six ans environ, ces monologues se déplacent, le plus souvent, vers le monde des pensées.

Si les personnes qui se parlent à elles-mêmes peuvent vous paraître suspectes, c’est peut-être parce qu’on associe ces monologues à des maladies mentales comme la schizophrénie. Les personnes schizophrènes perçoivent des voix intérieures comme si elles venaient de l’extérieur ; elles ne se parlent donc pas à elles-mêmes à proprement parler, mais à des personnes imaginaires, qui sont pourtant bien réelles pour elles.

Comme le montre cette étude, celles et ceux qui se sentent seul·es ont plus tendance à parler tous·tes seul·es. Mais le monologue intérieur remplit aussi une fonction protectrice, affirment les chercheur·ses : le dialogue intérieur amortit les effets négatifs de la solitude sur la santé physique et mentale.

Les personnes se parlent à elles-mêmes, soit en silence, soit à voix haute

Les monologues : ils remplissent ces quatre fonctions principales

  • s’autocritiquer : c’est-à-dire des phrases comme « C’était vraiment nul », « T’as pas brillé avec cette performance », « J’ai honte de ce que je viens de faire ».
  • évaluer les situations sociales : cela signifie que vous imaginez la réaction de votre interlocuteur·rice à ce que vous allez dire ou à ce que vous allez faire par la suite. Vous anticipez donc les situations sociales. Exemple : « Qu’est-ce que je dis si ma patronne me dit qu’elle ne peut pas m’augmenter ? »
  • s’autoaffirmer : vous vous tapez sur l’épaule en parlant avec vous-même, comme ceci : « Je peux être fier·ère de l’entretien que je viens d’avoir » ou des félicitations du genre « Bien joué, tout s’est passé comme prévu ».
  • s’autogérer : trier les choses à faire dans sa tête comme, « Je ne dois pas oublier d’aller à la pharmacie tout à l’heure » ou « Où ai-je mis mes clés ? ». Mais là encore, cela peut aller dans le sens de l’anticipation, lorsque vous réfléchissez à ce que vous allez faire ou dire.

Selon l’expert Thomas Brinthaupt, les deux premières fonctions représentent les aspects plutôt négatifs du dialogue avec soi-même. En revanche, l’affirmation de soi et la gestion de soi sont plutôt les bons côtés du fait de se parler à soi-même ; vous devriez donc le faire plus souvent. Mais si l’on est toujours dur·e avec soi-même quand on se parle, on risque d’infliger quelques grosses égratignures à son amour-propre.

Analyser quand on se parle à soi-même

Comme on pouvait s’y attendre, les monologues intérieurs dans lesquels les étudiant·es s’évaluent négativement et s’insultent ou insultent leurs solutions n’ont pas été très utiles dans l’expérience.

Monologues : de quoi s’agit-il ?

Faites-vous des compliments

En parlant de conscience : vous pouvez utiliser les monologues intérieurs de manière ciblée pour vous sentir mieux. Félicitez-vous chaque matin devant le miroir ou réfléchissez le soir dans votre lit à ce qui s’est bien passé pendant la journée.

Photo d’en-tête : shutterstock

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Mareike Steger
Autorin von customize mediahouse
oliver.fischer@digitecgalaxus.ch

J'aurais pu devenir enseignante, mais je préfère apprendre plutôt qu'enseigner. Jour après jour, j'apprends grâce aux articles que je rédige. J'aime particulièrement les thème de la santé et de la psychologie.


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