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En coulisse

La pacotille chinoise est-elle vraiment partout ?

Martin Jungfer
11/11/2025
Traduction : Martin Grande
Collaboration: Simon Balissat
Réalisation: Davide Arizzoli
Vidéo: Davide Arizzoli
Montage: Valentina Sproge-Werndli

J’ai essayé de faire les mêmes achats sur une plateforme chinoise et sur Galaxus. Les produits se ressemblent parfois à s’y méprendre. Simon, rédacteur et expert en marchandises chinoises, trouvera-t-il toutes les différences ?

La vidéo seule ne suffira pas à convaincre qui que ce soit d’arrêter ses achats chez Temu et compagnie. Je ne suis pas un moralisateur, mais j’aime bien expliquer les choses. Quelles sont les différences entre les produits vendus sur Temu et Cie et ceux que vous pouvez obtenir chez Galaxus ? Sont-ils vraiment différents ? Pourquoi les produits se ressemblent-ils souvent ? Comment Galaxus sélectionne-t-il ses commerçants ?

Quelle est la différence entre les produits ?

Il y a plus de huit millions de produits chez Galaxus, et la tendance est à la hausse. D’autres plateformes, par exemple celles d’Extrême-Orient, proposent une sélection encore plus large. On n’a donc aucune peine à y trouver (par exemple chez Temu) des produits dont les photos ressemblent à des copies conformes de ce que l’on trouve dans la boutique de Galaxus.

Notre communauté s’intéresse aussi à ces similitudes. Récemment, Luca de la rédaction a testé un film de protection pour son smartphone. Sous l’article, des internautes ont vite commenté que le fabricant demandait trop d’argent pour son produit.

Disponible depuis longtemps sur les plateformes chinoises pour une fraction du prix.
Utilisateur [schwendh]

En voilà un avis tranché, mais cette affirmation est-elle vérifiée ? Les produits disponibles chez Galaxus sont-ils les mêmes que ceux que l’on peut commander directement de Chine ?

Pour le savoir, j’ai parcouru notre boutique et commandé huit produits relativement bon marché et fréquemment achetés pour la maison. Sur une plateforme chinoise, j’ai recherché les produits d’apparence identique ou du moins très similaire selon les photos, la description et les dimensions.

Au sein de notre rédaction, Simon est notre spécialiste des objets pratiques du quotidien. Il a aussi fait partie d’une délégation de Galaxus qui s’est rendue en Chine pour rencontrer des fabricants réels potentiels pour nos produits de marque propre il y a quelques mois.

Son expertise est-elle suffisante pour reconnaître quels produits ont été directement importés de Chine et lesquels viennent de la boutique Galaxus ? Les règles sont simples. Simon a le droit de toucher les produits, de les sentir et de les inspecter minutieusement.

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La plupart du temps, la différence de qualité a permis de démasquer le produit bon marché, par exemple en raison d’un matériau plus fin ou d’une finition moins bonne. Toutefois, comme vous pouvez le voir dans la vidéo, le taux de réussite de Simon n’atteint pas la perfection. Il s’est laissé induire en erreur par deux fois.

Certains produits, comme les jouets pour chats, sont difficiles à reconnaître. Dans ce cas précis, il se pourrait bien que le produit vendu à 15 CHF dans la boutique Galaxus provienne de la même usine que celui proposé par un commerçant sur Temu... pour une fraction du prix.

Pourquoi les produits se ressemblent-ils ?

Il existe probablement des entreprises qui commandent auprès de fabricants chinois à partir de catalogues destinés aux clients professionnels, l’importent en Europe et le vendent comme le leur, dans leur propre emballage. En effet, les sachets en plastique qui bruissent typiques des produits chinois ne font pas forcément bonne impression. Ce qui est beaucoup plus important que le packaging, par contre, c’est que l’entreprise vérifie si les produits sont conformes aux normes europénnes. Ce contrôle évite, par exemple, de voir des maisons brûler à cause de chargeurs qui ont pris feu. D’autre part, une fois qu’ils sont stockés en Suisse, les produits arrivent plus rapidement chez vous et le transport est plus écologique : des avantages non négligeables.

Des petites entreprises suivent la tendance de chercher ce que l’on appelle un fabricant d’équipement original (OEM) qui s’occupe de la manufacture, et le revendent ensuite sous leur nom.

Les marques établies accordent plus d’importance à l’exclusivité de leurs produits. Elles veulent éviter que leur produit ne soit disponible à un prix beaucoup plus bas en tant que prétendue copie à l’identique et signent des contrats avec les fabricants en Chine pour s’assurer que le design, le matériau et la fonction sont protégés. L’objectif est d’éviter que l’usine ne fasse sortir le produit de la chaîne de production pour fournir un concurrent. Plus les quantités qu’une marque fait produire sont importantes, plus son pouvoir de négociation grandit.

Comment Galaxus contrôle-t-elle les commerçants ?

Chez Galaxus, vous ne trouverez pas de fournisseurs qui vendent des copies bon marché de produits connus directement à partir de l’usine. Il existe une série de mesures de sécurité contre ce que l’on appelle le dropshipping (émission en allemand). C’est surtout dû à une décision de principe qu’a prise Galaxus : contrairement à d’autres boutiques et plateformes, nous proposons une place de marché « sélective ». Claudio Mohr, responsable de Portfolio Development Platform, explique ce que cela signifie.

« Chez nous, tout le monde ne peut pas simplement mettre ses produits en vente de manière autonome via notre boutique en ligne. Chaque nouveau partenaire est contrôlé par un gestionnaire de portefeuille, une vraie personne. »

Ce n’est qu’après plusieurs entretiens personnels et un examen de l’assortiment du nouveau partenaire potentiel que nous donnons le feu vert. Nous vérifions notamment la capacité logistique du partenaire, c’est-à-dire la disponibilité de la marchandise à partir d’un entrepôt en Europe. La signature de l’accord et l’accès à Galaxus ne sont accordés qu’après tout cela.

Comme cela demande beaucoup de travail, le nombre de partenaires sur Galaxus est aussi nettement inférieur à celui des grandes plateformes européennes, qui contrôlent les fournisseurs de manière automatisée et moins stricte, voire pas du tout. Des dizaines de milliers de partenaires, voire plus pour les grands acteurs, y sont actifs.

Un nombre nettement plus restreint de partenaires présente des avantages, dont le fait que nous pouvons garder un œil sur leurs opérations une fois qu’ils sont actifs. « Nous refusons la très grande majorité des entreprises intéressées par une collaboration et qui nous contactent de manière proactive, souvent en raison de doutes qualitatifs », ajoute Claudio.

Comment se protéger de mauvais achats ?

Et si, malgré nos efforts, des marchandises de mauvaise qualité se retrouvaient dans notre boutique ? Théoriquement, il se pourrait que votre achat vous déçoive. De toute évidence, Galaxus met tout en œuvre pour éviter ce cas de figure.

La clientèle doit disposer des informations qui lui permettront d’effectuer le bon achat le plus rapidement possible. C’est là que nos diverses fonctions de transparence comme le taux de retours, le taux de cas de garantie et les évaluations honnêtes des produits font valoir leurs atouts. En se basant sur ces données, l’équipe Galaxus contacte le partenaire pour améliorer la situation, notamment, en optimisant son assortiment. Il arrive aussi que des produits ou des partenaires soient carrément mis hors ligne.

Le défi pour Claudio et son équipe est de proposer un assortiment complet tout en s’assurant de la qualité des produits proposés. Or, dans l’assortiment à bas prix, il y a des chances que la clientèle compare les prix avec ceux de Temu et d’autres boutiques de ce genre.

Pourquoi les produits ont-ils tendance à être plus chers chez Galaxus ?

Il est compréhensible que les produits aient tendance à être plus chers chez Galaxus, dit Claudio. Les contrôles de qualité, les entrepôts en Suisse et en Allemagne, les membres du personnel chargé de l’emballage payés à des salaires équitables, etc. coûtent de l’argent. Ainsi, les personnes qui le souhaitent peuvent acheter des marchandises directement sur les plateformes chinoises. Comme Claudio le dit, une personne privée est elle-même importatrice et responsable du contrôle de la qualité et de la conformité des produits, et elle assume tous les risques.

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Je suis journaliste depuis 1997. Stationné en Franconie, au bord du lac de Constance, à Obwald, Nidwald et Zurich. Père de famille depuis 2014. Expert en organisation rédactionnelle et motivation. Les thèmes abordés ? La durabilité, les outils de télétravail, les belles choses pour la maison, les jouets créatifs et les articles de sport. 


En coulisse

Des informations intéressantes sur le monde des produits, un aperçu des coulisses des fabricants et des portraits de personnalités intéressantes.

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