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Martin Jungfer
En coulisse

"Une chute est plus probable qu'un gain à la loterie".

Martin Jungfer
3/10/2024
Traduction : traduction automatique

125 000 fois par an, une personne se blesse en tombant chez elle. Statistiquement, cela signifie que toutes les quatre minutes, quelqu'un tombe d'un tabouret, chute dans les escaliers ou glisse dans la salle de bain. Quels sont les risques que je peux moi-même minimiser ? C'est ce que je découvre dans cette interview.

Je suis allé à Berne. Là où l'on réfléchit et fait des recherches sur la prévention des chutes plus que partout ailleurs en Suisse. Et plus précisément au BPA, le Bureau de prévention des accidents en Suisse. Mon interlocutrice est Ursula Meier Köhler. Pour la photo ci-dessus, elle s'est assise sur le canapé avec l'ours en peluche de la campagne actuelle. Elle est spécialiste de la prévention des chutes.

Ursula, qu'est-ce qui est le plus probable : que je gagne gros à la loterie ou que je meure dans une chute ?

Ursula: Mauvaise nouvelle : C'est une chute qui est plus probable. Mais j'ai aussi une bonne nouvelle à ce sujet.

Ah oui?

Vous n'avez aucune influence sur la probabilité de gagner à la loterie. En revanche, vous pouvez éviter une chute - ou du moins en minimiser considérablement le risque - en prenant des mesures très simples.

Quelles sont-elles ?

Toutes les quatre minutes, il y a une chute à la maison - souvent avec de graves conséquences.

Mais est-ce que c'est tout de suite un drame si l'on y tombe un jour?

Où est-ce le plus dangereux ?

Pourquoi en est-il ainsi?

Les plus jeunes pensent qu'ils n'en ont pas besoin. D'autres ont peur des virus et des bactéries et ne la touchent donc pas. Les raisons sont multiples. Souvent, les gens ne commencent à utiliser la main courante que lorsqu'ils ne peuvent plus faire autrement. Ou lorsqu'ils sont déjà tombés dans un escalier et qu'ils ont appris à le faire quasiment par la frayeur et la douleur.

Il vaudrait mieux pour tout le monde qu'il n'y ait pas de chutes du tout

Exactement, s'il n'y a pas de chutes du tout, nous n'avons pas à nous soucier des conséquences. Nous en profitons tous, car les frais de traitement ou d'arrêt de travail après une chute sont pris en charge par la communauté. Chacun devrait donc être motivé pour ne pas tomber du tout.

Il semble difficile de toucher le cœur des gens uniquement avec l'idée de prévention et sur une base volontaire?

Bien que les chiffres parlent d'eux-mêmes, que les conséquences soient douloureuses et qu'il serait si simple d'éviter les chutes, c'est un thème difficile, oui. Souvent, nous passons les chutes sous silence parce que nous sommes gênés. Et souvent, les chutes sont encore aujourd'hui considérées comme une bagatelle. C'est pourquoi nous misons sur des campagnes qui donnent des pistes de réflexion.

Ok, c'est noté. D'autres conseils ?

La prévention des chutes passe définitivement par un entraînement ciblé de la force et de l'équilibre. Si l'on entretient sa musculature et que l'on entraîne sa capacité de réaction, on tombe moins et si c'est le cas, les conséquences sont généralement moindres. Il est préférable de commencer à l'âge de 30 ans, et je dirais qu'à partir de 50 ans, c'est obligatoire.

C'est là que le frein intérieur peut être très fort ...

C'est vrai, un tel changement de comportement est difficile à obtenir. C'est pourquoi la prévention des chutes est un thème récurrent chez nous depuis de nombreuses années - et le restera.

Le BFU a des objectifs ambitieux : Actuellement, en dehors de la circulation routière et du sport, on compte 570 000 blessés par an dans des accidents, dont la moitié se produisent à la maison. Le BEAA souhaite que ces chiffres cessent d'augmenter. Bien que la population augmente, bien que la proportion de personnes âgées augmente et bien qu'il n'y ait que peu ou pas de dispositions légales. Comment y parvenir ?

Photo d’en-tête : Martin Jungfer

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Je suis journaliste depuis 1997. Stationné en Franconie, au bord du lac de Constance, à Obwald, Nidwald et Zurich. Père de famille depuis 2014. Expert en organisation rédactionnelle et motivation. Les thèmes abordés ? La durabilité, les outils de télétravail, les belles choses pour la maison, les jouets créatifs et les articles de sport. 


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