
Point de vue
7 adversaires de jeux vidéo qui m'ont donné des cauchemars
par Domagoj Belancic

« Steel Ball Run », réalisée en anime, constitue la septième partie du manga « Jojo’s Bizarre Adventure ». Il est grand temps de regarder les parties précédentes.
La sortie de Steel Ball Run sur Netflix est prévue pour 2026. Le service de streaming réalise ainsi le vœu de beaucoup de fans qui attendent depuis la fin de Stone Ocean en décembre 2022 la septième partie de « Jojo’s Bizarre Adventure » comme adaptation en anime.
Le studio d’animation David Production, qui a fait tous les volets précédents, réalise aussi Steel Ball Run.
Voici sept raisons pourquoi maintenant est le moment parfait pour commencer à regarder JoJo’s Bizarre Adventure et vous préparer à la septième partie.
JoJo’s Bizarre Adventure raconte la vendetta sur plusieurs générations entre la famille Joestar et son ennemi juré Dio Brando. Chacune des parties met toujours en scène un ou une « Jojo » comme protagoniste. Ce surnom commun se compose d’une combinaison entre le prénom et le nom de famille du héros.
À vous de découvrir comment le lien avec Dio se crée et perdure. Si vous persévérez, l’anime vous récompensera avec de nombreuses révélations. Les Joestar et leurs descendants restent fatalement liés à Dio.

Alors qu’au début les Joestar affrontent Dio dans un combat direct, à partir de la troisième partie, des forces surnaturelles sous forme de « stands » entrent en jeu. C’est à ce moment-là que la saga épique démarre vraiment.
Pour résumer, les stands représentent des personnifications de son énergie vitale ou, en d’autres termes, la possibilité d’utiliser des forces stylées de manière illimitée.
Avant Steel Ball Run, six parties ont déjà été adaptées en anime :
Les deux premières parties ne se distinguent pas des suivantes uniquement par les stands. C’est pour cette raison que certains fans conseillent de sauter ces parties et de commencer directement avec les stands. Je ne le ferais pas, car la partie de la vendetta ainsi que certains moments ultérieurs perdraient leur puissance.
Si les animes de JoJo vous convainquent, vous n’avez pas besoin d’attendre la suite de l’histoire pendant des années. Du moins, pas encore. Si nécessaire, vous pouvez passer à un autre support et poursuivre avec le manga.
Après Steel Ball Run, il y a encore plus de contenus sous la forme des parties huit (Jojolion) et neuf (The Jojolands) avant d’atteindre l’état actuel de l’histoire. La partie huit est terminée, mais la neuf est encore en cours. Une fois par mois, un nouveau chapitre sort qui, en comparaison aux parutions hebdomadaires, compte plus de pages.

Depuis 2021, les mangas sont traduits en allemand. Toutefois, les versions allemandes parues pour le moment en sont seulement à la quatrième partie. C’est pourquoi, cela peut prendre encore du temps pour qu’elles rattrapent leur retard. Vous ne pouvez lire les parties huit et neuf qu’en anglais (ou en japonais).
Ce n’est pas encore clair si à la fin de Jojolands l’aventure continue. Le mangaka Hirohiko Araki aimerait poursuivre les aventures de JoJo le plus longtemps possible, mais il a déjà 65 ans. C’est donc sa santé qui déterminera aussi combien de temps l’histoire continuera.
Si vous avez déjà été en contact avec JoJo ou la culture de l’anime en général, il y a des chances que vous ayez vu les légendaires poses de « Jojo ». Elles sont souvent très stylisées et exagérées. Elles jouissent d’une grande popularité au sein de la communauté de JoJo et possèdent une grande valeur pour les mèmes.
Le mangaka Hirohiko Araki s’inspire de modèles de poses de la vie réelle. Dans le wiki inofficiel de JoJo, les fans ont catalogué une collection complète des nombreuses références. Dans cette courte vidéo, vous voyez quelques exemples connus :
JoJo a même réussi à entrer dans le musée d’art du Louvre. Dans le cadre de l’exposition de 2009 Le Petit Dessein. Le Louvre invite la BD, une illustration de Hirohiko Araki a été exposée à côté de quatre autres artistes. L’image montre le personnage de Rohan qui apparaît dans plusieurs parties de JoJo et qui, comme par hasard, est aussi un mangaka doué comme Araki lui-même.

L’une des raisons pourquoi je décroche souvent des shōnen animes est à cause de leur ressemblance. S’ils sont bien pensés et uniques comme Hunter x Hunter, ça ne me dérange pas. Toutefois, si ça débouche de nouveau sur le fait que le destin du monde dépend du héros choisi, ça me fatigue. C’est vu et revu.
JoJo apporte un vent nouveau dans le domaine plein d’action du monde de l’anime. Avec les stands à partir de la troisième partie, ça décolle vraiment. Au début, les forces surnaturelles des JoJo et de leurs acolytes sont compréhensibles et cool. Par exemple, le stand de Jotaro est incroyablement fort et bazarde tout ce qui se trouve sur son passage. Ses compagnons Avdol et Polnareff, en revanche, contrôlent le feu ou manient habilement l’épée.
Les combats et les stands deviennent au fil des parties de plus en plus extravagants. C’est un plaisir de voir ce qu’Araki invente de nouveau. Les démêlés sont écrits de manière très créative et restent toujours divertissants.
De plus, JoJo est connu en général pour ses nombreux moments absurdes ; ce n’est pas pour rien que le mot « bizarre » se trouve dans le titre.
Si vous surfez (trop) sur Internet, il y a de grandes chances que vous soyez tombé sur un mème qui vient de JoJo. Lorsque j’ai regardé cet anime pour la première fois, j’ai eu de nombreuses révélations.
Par exemple le mème « To be Continued » :
Il provient de la première partie de JoJo :
J’adore quand les personnes qui se mettent à regarder JoJo me racontent qu’elles ont découvert une nouvelle référence de mème. Cet anime s’est assuré une place fixe dans la culture Internet en raison de sa nature extravagante.
P.-S. : Comme petit bonus, voici une composition de différentes scènes issues des cinq premières parties, toutefois sans contexte. Le résultat est exquis :
Le mangaka Hirohiko Araki ne s’y connaît pas seulement en mode, mais aussi en musique. C’est pourquoi il inclut des noms de chansons et de groupes comme références dans son œuvre. Au bout d’un temps, il ne le fait plus discrètement, mais désigne les stands et ses utilisateurs directement par ce nom.

Par exemple, dans la cinquième partie, les groupes King Crimson, Metallica, Sex Pistols, The Clash et The Beach Boys se rencontrent. Et il ne s’agit que d’une fraction des références musicales de cette partie.
Cet anime a lancé la tradition d’utiliser des chansons en anglais pour ses génériques. Pour des animes, qui misent le plus souvent sur des artistes du Japon, c’est inhabituel, mais bienvenu.
Ainsi, à la fin de chaque épisode de la quatrième partie, vous pouvez apprécier Savage Garden (qui, dans la sixième partie, constitue à son tour un stand) :
En particulier en lisant les mangas, j’apprécie d’écouter les albums des musiciennes et musiciens auxquels on fait référence. Grâce à Araki, je suis tombé sur l’un ou l’autre grand succès. Petit spoiler pour Steel Ball Run : j’ai eu notamment un coup de cœur pour la chanson ou plutôt le stand Dirty Deed Done Dirt Cheap d’AC/DC.
Alors qu’attendez-vous ? Faites-vous plaisir et regardez JoJo’s Bizarre Adventure avant Steel Ball Run ! Et quand le moment sera enfin arrivé où la septième partie du manga est adaptée en anime, l’un des points forts de la série vous attend.
Images de couverture : Hirohiko Araki / David Production
J'ai rédigé mon premier texte sur les jeux vidéo à l'âge de huit ans. Je n'ai plus pu m'arrêter depuis. Mon amour pour Husbando 2D, Monster, mes chats et le sport complètent ma passion.
Vous lirez ici une opinion subjective de la rédaction. Elle ne reflète pas nécessairement la position de l’entreprise.
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