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Kuva
En coulisse

J’ai fait une course de trail running de 23 kilomètres, et c’était génial

Siri Schubert
16/4/2024
Traduction : Stéphanie Klebetsanis

Les cyclistes troquent depuis plusieurs années leurs vélos de course pour des mountain bikes et délaissent le bitume au profit des forêts, des collines et des montagnes. Au tour de la course. Le trail running (aussi appelé simplement « trail », ou encore « course en montagne ») est un excellent moyen de profiter de la nature tout en améliorant sa condition physique.

Cette année, je voulais participer à ma première course de 50 km, dans le Jura. Malheureusement, une blessure m’a mise à l’arrêt pendant 2 mois. Hors de question de courir 50 km. Et 23,5 km, avec un dénivelé de 850 m ?

Je m’étais très peu entraînée, mais j’avais envie de me dépasser à nouveau. Je me suis donc inscrite à La Terrible, une des Courses du Mont-Terrible. Le samedi 13 avril au matin, j’attendais le coup de départ avec un mélange d’excitation et de nervosité. Après tout, cette course porte bien son nom !

J’avais quelques craintes, car les organisateurs qualifient ce parcours de « parcours technique, exigeant ». En théorie, il faut bien se préparer avant d’affronter le « terrible mont » après l’hiver.

La Terrible fait 23 km. C’est l’un des 9 parcours de trail de l’événement jurassien. Plus de 1600 coureuses et coureurs s’étaient inscrits pour courir ou marcher entre 9 et 106 km ce week-end-là.

Les courses affichaient complet des semaines à l’avance. J’ai tout de suite vu que l’équipe d’organisation était aussi expérimentée que passionnée. Grâce au parcours balisé à la perfection, aux places de parc suffisantes et aux nombreux bénévoles, nous avons commencé dans la détente (enfin, presque) et la bonne humeur.

Mon appréhension s’est envolée dès que j’ai entendu le signal du départ et que je me suis mise en mouvement avec les quelque 300 personnes qui m’entouraient. Nous avons parcouru une courte distance sur de l’asphalte, avant de passer aux grands chemins de forêt, puis à de tortueux sentiers.

C’est là que j’ai vraiment commencé à tripper. J’ai longé un ruisseau, je suis passée sur des ponts en bois, avant de commencer la montée presque continue vers le sommet du « Mont-Terri », comme on le surnomme ici. Les Alpes bernoises nous sont apparues à travers la couche de brume.

En fait, je fonctionne un peu comme un moteur diesel : je démarre lentement, mais je maintiens ma vitesse sur de longues durées. Je commençais donc à me détendre progressivement. À la descente suivante, je m’amusais à sauter entre les pierres et les racines. Mon humeur s’améliorait au fil des kilomètres ; je me sentais de plus en forme. Le plaisir de courir dans la nature m’a fait gagner plus de dix places durant la deuxième moitié de la course !

Quel est le secret du trail running ?

Le trail running est bien plus que de la course, c’est une communion avec la nature qui demande à la fois une bonne concentration et de la détente. On ne peut maîtriser les sentiers étroits qu’en se relaxant, et arriver en un morceau à destination qu’en se concentrant sur son environnement. Pour moi, ce sport a quelque chose de méditatif, tout en vivifiant le corps et l’esprit.

Le trail running, ce coach gratuit et naturel

Il y a quelque temps, j’ai essayé de suivre un programme d’entraînement pour me préparer à un semi-marathon, et ça m’a fait l’effet d’une obligation. Les longues courses lentes, constantes, me barbaient. Je me disais que je devais courir, plutôt que de me réjouir d’avoir l’occasion de courir, ce qui n’a rien de motivant à long terme !

Le trail, c’est tout autre chose. Chaque entraînement réserve des surprises. C’est une petite aventure en tant que telle. L’alternance entre les tensions en montée et les détentes en descente est d’ailleurs une forme d’entraînement par intervalles qui améliore la condition physique.

D’ailleurs, courir sur un terrain inégal demande aussi un certain équilibre. Le haut du corps est particulièrement sollicité en descente. Pour moi, ce sport entraîne tout le corps. Je complète le tout par des étirements, de la musculation et des exercices d’équilibre.

Il améliore la condition physique de nombreuses manières, sans qu’on ait l’impression de s’entraîner. Et on n’a même pas besoin de finir sur les rotules ! Les jours d’entraînement légers, je me contente d’une petite marche rapide sur une colline des environs.

Chaque arrivée est un nouveau départ

Apercevoir la ligne d’arrivée, quelle sensation géniale ! Je mesure la réussite d’une course au plaisir et au bien-être ressentis. Attention, ça ne veut pas dire que je ne me dépasse pas, mais je veux avant tout profiter de mon expérience. Je me satisfais tout à fait d’un classement dans le top 10 chez les femmes de plus de 40 ans.

De retour chez moi, encore sous l’effet des endorphines, je me suis mise à chercher d’autres événements similaires, y compris des parcours plus longs qu’un semi-marathon. Je n’ai pas encore renoncé à mon rêve, courir sur 50 km. Pour l’instant, je suis contente de ne pas avoir dû renoncer complètement, et d’avoir pu profiter d’un magnifique parcours, certes un peu plus court.

Photo d’en-tête : Kuva

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Plongeuse scientifique, instructrice de SUP, guide de montagne... même si les lacs, les rivières et les mers sont mes terrains de jeu favoris, je ne me laisse pas porter par le courant, car j'ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir. J'aime aussi prendre de la hauteur et changer de perspective en volant avec des drones et en faisant du trail. 


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