
En coulisse
N’achetez pas la RTX 5060
par Kevin Hofer
Lors de la Gamescom, Nvidia a fait la démonstration d'une nouvelle version de son cloud gaming. Elle offre des performances accrues, en partie grâce au DLSS et à la génération de trames. Avec "Install to play", davantage de jeux seront également disponibles.
Nvidia a annoncé la plus grande mise à jour de son service de cloud gaming GeForce Now à ce jour. A partir de septembre, les abonnements Ultimate auront accès à des serveurs d'une puissance équivalente à celle d'une RTX 5080. J'ai testé le nouveau service de cloud gaming à la Gamescom.
Selon Nvidia, les nouveaux serveurs devraient permettre d'atteindre des taux de rafraîchissement jusqu'à 2,8 fois supérieurs à ceux du matériel RTX-4080 actuel. Ce chiffre est dû en partie au fait que GeForce Now avec RTX 5080 prend désormais en charge l'upscaling DLSS4 et la génération de trames multiples (MFG). J'ai demandé à combien s'élevait la performance de tramage pure. La réponse d'un représentant de Nvidia : «entre 15 et 40 pour cent, selon le jeu.»
Génération de cadres vient avec les mêmes inconvénients que sur un PC local. Premièrement, les trames générées par l'IA peuvent entraîner des artefacts visuels tels que le ghosting. Deuxièmement, MFG apporte une certaine latence. Ce dernier point est particulièrement problématique pour le cloud gaming, car ce lag se cumule avec celui du streaming.
Nvidia affirme que des partenariats avec les opérateurs et d'autres optimisations compenseront au moins en partie le retard supplémentaire dû à MFG. Pour les jeux rapides, il existe également un nouveau «Competitive Mode» à 360 Hertz. Cela permet d'atteindre des latences totales inférieures à 30 millisecondes - mais uniquement en 1080p et sans DLSS ou Frame Generation.
Que signifie tout cela dans la pratique ? Au cours de mes 45 minutes de prise en main, j'ai remarqué trois choses :
En plus de l'augmentation de la puissance de calcul, Nvidia apporte d'autres nouveautés : Le mode «Cinematic Quality Streaming» (CQS) promet une qualité d'image proche de celle des PC de jeu locaux. Techniquement, cela se traduit par le chroma YUV 4:4:4, le support HDR10, le codec AV1 et un filtre vidéo basé sur l'IA. La bande passante maximale de streaming passe à 100 mégabits par seconde. De plus, la résolution 5K est désormais prise en charge jusqu'à 120 FPS, la résolution 1440p jusqu'à 240 FPS et la résolution 1080p jusqu'à 360 FPS
Une autre nouveauté est «Install to Play». Cette fonctionnalité permet d'installer temporairement des jeux sur le serveur cloud directement à partir de sa propre bibliothèque Steam - si l'éditeur l'autorise. Selon Nvidia, cela double d'un coup le solde de jeux disponibles.
Un hic : après la session, le jeu est supprimé et vous devez le réinstaller la fois suivante. C'est plus rapide que de télécharger un jeu sur votre PC local, mais pour les gros jeux, cela peut prendre 15 minutes. Au moins, les sauvegardes et les paramètres sont conservés dans votre profil Steam. Moyennant un supplément, vous pouvez obtenir «persistent storage», c'est-à-dire un stockage permanent. 200 Go coûtent 2,99 euros par mois, 500 Go 4,99 euros et 1 TB 7,99 euros
En parlant du prix, il reste inchangé à 21,99 euros par mois pour l'abonnement Ultimate. Tout comme la limite de temps de 100 heures par mois. Il est peu probable que les joueurs occasionnels atteignent cette limite, et GeForce Now n'est toujours pas envisageable pour les gros joueurs. Dès que les serveurs RTX-5080 seront lancés en septembre, je les testerai en détail.
Mon empreinte digitale change régulièrement au point que mon MacBook ne la reconnaît plus. Pourquoi ? Lorsque je ne suis pas assis devant un écran ou en train de prendre des photos, je suis probablement accroché du bout des doigts au beau milieu d'une paroi rocheuse.