
En coulisse
Vous souvenez-vous des bonbons de notre enfance ?
par Stefanie Lechthaler
Enfant, je détestais les poivrons, aujourd’hui je les adore. Enfant, j’adorais certaines tartines de mon invention, qu’en est-il aujourd’hui ? Retentons l’expérience après plusieurs décennies !
Récemment, notre collègue Stephanie de la rédaction m’a fait part de ses préférences alimentaires, disons, particulières. De temps en temps, elle verse une bonne quantité d’Ovomaltine dans une tasse, y ajoute généreusement de la crème entière puis déguste le tout à la cuillère. « Comme un McFlurry, mais pas glacé », explique Steph pour décrire cette expérience gustative.
Je ne doute pas une seule seconde que ce péché mignon soit exquis. Cela me rappelle mon enfance, lorsque j’adorais étaler de l’Ovomaltine sur mes tartines de beurre. Mais à l’époque, ce que je préférais c’était les recettes de petits pains garnis que j’inventais moi-même, qui me valaient régulièrement les regards irrités de ma mère qui m’appelait ironiquement la « catastrophe gastronomique ambulante ». Je m’en fichais, moi j’adorais.
Je ne sais plus du tout ce qui m’a pris lorsque j’ai créé cette recette, mais je sais exactement de quels ingrédients vous avez besoin pour la réaliser, si jamais vous voulez essayer ! Pas besoin de grand-chose :
Tartinez une tranche de pain avec de la mayonnaise. Parsemez-la de ciboulette séchée, il faut être généreux en mayonnaise pour que la ciboulette colle bien. Jusque là, rien d’inhabituel, je pense. Voici maintenant la touche finale, la plus importante et peut-être la plus originale : répartissez quelques coquillettes sur la tartine. Des coquillettes crues bien sûr, pour le croquant.
Et voilà, c’est prêt ! Bon appétit !
Il est vrai qu’avec le recul, cela me semble un peu étrange, surtout les coquillettes crues. Ça doit être un truc d’enfant. Quand il y a des pâtes chez nous, notre fille de six ans se faufile souvent dans la cuisine pour voler quelques spaghettis crus et les mange avec délectation. Peut-être qu’elle tient ça de moi !
Alors que je parle à ma collègue Stephanie de mon péché mignon culinaire d’enfance, je réalise que ça fait des années que je n’en ai pas mangé. Je décide de faire le test et, des décennies plus tard, je me prépare à nouveau quelques tartines. Est-ce que j’aime toujours autant mon sandwich préféré d’antan ? Je suis sceptique, d’autant plus que je ne mange plus que rarement de la mayonnaise.
Mes doutes s’envolent dès la première bouchée. La note citronnée de la mayo crémeuse se marie à merveille avec l’arôme légèrement corsé de la ciboulette, sans oublier les coquillettes au goût neutre qui apportent le côté croquant. L’enfant que j’étais avait tout à fait raison : c’est dé-li-cieux. Même aujourd’hui, plus de 30 ans plus tard.
Malgré la joie de retrouver ce plaisir gustatif presque oublié et non expérimenté depuis longtemps, je ne suis plus vraiment emballé. Mes goûts ont évolué, tout comme ma tartine préférée d’autrefois. Je pourrais essayer une autre mayonnaise, par exemple, celle dont Simon, le pape de la gastronomie de Galaxus raffole tant :
Bien sûr, je pourrais aussi remplacer la ciboulette séchée par de la ciboulette fraîche du jardin et à la place des coquillettes crues, je pourrais mettre des oignons frits qui apporteraient la touche croquante. Mmmh, il se pourrait bien que mon péché mignon monte bientôt en gamme !
Avez-vous aussi un péché mignon secret ? Partagez-le nous en commentaires !
Je suis un papa et un mari pur-sang, un nerd et un éleveur de poulets à temps partiel, un dompteur de chats et un amoureux des animaux. J'aimerais tout savoir, mais je ne sais rien. Je sais encore moins de choses, mais j'en apprends tous les jours. Ce qui me plaît, c'est le maniement des mots, parlés et écrits. Et c'est ce que je peux démontrer ici.