Microsoft veut détrôner Apple : présentation de Surface Pro et Surface Laptop on Arm
Grâce aux processeurs Snapdragon X, les nouveaux Surface Laptop et Surface Pro devraient être compétitifs par rapport aux Macbooks d'Apple. Les promesses de performances de Microsoft sont prometteuses.
Surface Pro avec option OLED
Extérieurement, rien n'a changé sur la Surface Pro par rapport à son prédécesseur. Le convertible de 13 pouces coûte 1050 francs / euros dans sa version la moins chère avec Snapdragon X Plus, 16 gigaoctets (Go) de RAM et 256 Go de SSD. Il est disponible en quatre couleurs. Les accessoires tels que le clavier et le stylet sont en option. Les anciens sont toutefois compatibles avec le nouveau modèle.
Nouvellement, la Surface Pro est disponible avec un écran OLED au lieu d'un écran IPS. Les deux écrans ont une résolution de 2880 × 1920 pixels et un taux de rafraîchissement de 120 Hertz. La version OLED n'est disponible qu'avec un Snapdragon X Elite et un SSD d'au moins 512 GB. Ce dernier devrait d'ailleurs être remplaçable - mais uniquement par un spécialiste.
Côté connectique, comme pour le design, rien ne change : un Surface Connect et deux USB-C. Pour ce qui est de l'autonomie, Microsoft reste vague : 14 heures en lecture vidéo locale et 10 heures en navigation web active.
Le nouveau Flex Keyboard est disponible pour la Surface Pro. Grâce au Bluetooth, il fonctionne également sans fil. La nouvelle Surface Pro devrait offrir jusqu'à 90 pour cent de performances supplémentaires par rapport à son prédécesseur.
L'ordinateur portable Surface jusqu'à 86 pour cent plus rapide que son prédécesseur
Grâce à l'architecture Arm, Microsoft promet jusqu'à 20 heures (version 13,8 pouces) ou 22 heures (version 15 pouces) de batterie pour la lecture de vidéos. En navigation, ces durées sont respectivement réduites à 13 et 15 heures.
Côté design, Microsoft ne réinvente pas la roue et reste fidèle au style de son prédécesseur. Il est disponible en quatre couleurs et le boîtier est en alliage d'aluminium. Pour l'écran, le fabricant continue de miser sur l'IPS plutôt que sur l'OLED. Ils offrent cependant des taux de rafraîchissement de 120 Hertz avec des résolutions respectives de 2304 × 1536 et 2496 × 1664.
En termes de performances, Microsoft annonce jusqu'à 86 pour cent de plus que son prédécesseur. Comme pour la Surface Pro, cette indication doit être prise avec précaution. Des essais indépendants montreront ce que les appareils sont réellement capables de faire.
PC Copilot+
Microsoft semble donc avoir une grande confiance dans ses nouveaux ordinateurs portables. Et ce, après que la Surface RT 2012 ait affiché des performances épouvantables. La Surface Pro X 2019 était meilleure, mais toujours aussi médiocre. Le partenariat avec Qualcomm pour la fabrication des puces semble désormais porter ses fruits. Il n'y a pas d'autre explication à la confiance de Microsoft dans ses appareils.
C'est surtout la compatibilité avec les programmes non natifs qui a été un point faible. Trop peu d'éditeurs de logiciels ont fourni leurs applications en natif pour Windows on Arm. En ce qui concerne l'émulation, Windows ne pouvait pas rivaliser avec Rosetta 2 d'Apple. Le nouvel émulateur appelé Prism doit maintenant changer cela. Grâce à lui, les applications non natives devraient être émulées deux fois plus rapidement qu'auparavant.
La technologie et la société me fascinent. Combiner les deux et les regarder sous différents angles est ma passion.
Du nouvel iPhone à la résurrection de la mode des années 80. La rédaction fait le tri.
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