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Luca Fontana
Test de produit

Le G5 de LG à l’essai : l’OLED n’a jamais été si lumineuse

Luca Fontana
22/5/2025
Traduction : Sophie Boissonneau
Vidéo: Luca Fontana
Photos: Luca Fontana

Deux couches OLED, une luminosité doublée et une orgie de couleurs : sur le papier le G5 de LG surpasse largement son prédécesseur. Blabla marketing ? Peut-être. Voyons si le téléviseur LG tient ses promesses.

Pour info : la version 65 pouces du téléviseur G5 a été mise à ma disposition par LG pour ce test. Le fabricant n’a cependant aucune influence sur le résultat de ce test, mon opinion et le processus de test.

Au cœur du G5 bat une nouvelle génération d’OLED, à savoir la dalle Tandem RGB. Cela paraît technique, à juste titre, mais il s’agit surtout d’un véritable saut technologique qui surprend même les fans inconditionnels de l’OLED comme moi.

Contrairement aux dalles WOLED classiques, le G5 est doté de deux couches lumineuses organiques, chacune avec ses propres sous-pixels rouges, verts et bleus qui se superposent comme deux toiles transparentes. Ensemble, ils produisent une image nettement plus forte et plus pure. Cette structure « Tandem » présente plusieurs avantages :

  • luminosité nettement plus élevée ;
  • consommation énergétique moindre par cd/m² ;
  • et surtout, plus de couleurs.

Concrètement, cela donne surtout des bleus plus vifs, des verts plus saturés et des rouges plus propres. Dans l’ensemble des couleurs moins blanchies ou délavées. En effet, bien que chaque pixel compte encore un sous-pixel blanc pour augmenter la luminosité de la dalle, ce dernier gâche beaucoup moins le rendu des couleurs que dans les téléviseurs précédents.

Résultat : un téléviseur OLED qui gagne sensiblement en luminosité et en espace colorimétrique, même s’il n’atteint pas encore tout à fait les couleurs d’une pureté presque insolente d’un QD OLED. Néanmoins, en comparaison avec les dalles que LG utilise dans sa série C allégée, mais moins chère, le G5 devrait faire le même effet qu’une TV couleur dans un monde en noir et blanc.

Il est temps de découvrir si l’image fait honneur à la technique.

Design : aussi fin qu’un cadre photo, plat comme une limande

D’où vient le « G » du G5 ? Un coup d’œil à la TV et ça tombe sous le sens : « Gallery ». Le G5 n’est pas un simple téléviseur, mais bien une véritable fresque murale avec une prise. Typique de la série « Gallery », le haut du G5 n’est pas plus fin que le bas, mais mesure 2,5 cm d’épaisseur sur toute sa surface.

Comme l’année dernière, LG fournit désormais un pied ou un support mural au choix pour les téléviseurs de 55 et 65 pouces, selon la désignation du modèle :

  • LS = pied inclus ;
  • LW = support mural inclus.

Tant qu’on parle du meuble TV, il y a exactement 8 cm entre le bord inférieur de la TV et le meuble. C’est suffisant pour la plupart des barres de son. Il faut cependant prendre en compte que le pied dépasse d’environ 10 cm vers l’avant. Pour poser la barre de son sur la même surface que le téléviseur, le meuble doit être vraiment profond. Ma photo ci-avant le montre très bien.

Pour le reste, LG reste fidèle à son style sobre : des bords étroits, un cadre en aluminium élégant et un dos aussi discret que le passe-câbles dans le pied qui rend les câbles presque invisibles depuis l’avant de la TV.

Connecteurs et caractéristiques :

Les quatre entrées HDMI du G5 prennent en charge les technologies HLG, HDR10+ et Dolby Vision. Ce dernier est même associé au mode Ambient en mode réalisateur. L’HDR10+ manque à l’appel, c’est dommage, mais supportable. Ce standard reste une exception et n’est utilisé que dans certains titres sur Amazon Prime Video. Pour l’instant du moins.

Chiffres, graphiques et couleurs : comment s’en sort l’OLED G5 côté mesures

Voici l’essentiel en bref :

J’ai mesuré tous les modes d’écran du téléviseur sans faire d’étalonnage, tel qu’il est configuré à la sortie de l’emballage. J’ai très peu touché aux paramètres :

C’est en mode réalisateur Dolby Vision que j’ai obtenu les meilleurs résultats pour tous les types de contenus. Je vous recommande donc vivement de toujours utiliser ce mode, aussi bien pour les contenus SDR qu’HDR. Sauf lorsque vous jouez bien sûr. Dans ce cas, il faut toujours utiliser le mode jeu permettant de bénéficier d’un faible input lag.

À ce propos : vous cherchez un bon téléviseur pour jouer ? Vous trouverez ici mon guide pour vous aider à choisir.

Luminosité maximale

À titre de comparaison, le Philips OLED 809 plafonne à 906 nits – un chiffre honnête pour le milieu de gamme, mais clairement dans une autre catégorie.

Ce qui frappe surtout : le G5 reste très lumineux même sur des surfaces d’image plus larges. Sur un écran entièrement blanc (fenêtre de 100 %), il atteint 380 nits – un chiffre supérieur à tous les autres OLED du panel. Cela montre que la nouvelle technologie tandem RGB de LG est performante non seulement en pic de luminosité, mais aussi sur toute la surface de l’écran.

Autre bonne surprise : en usage quotidien – streaming HDR, télévision classique ou longues sessions de jeu sur EA FC 25 – je n’ai constaté aucun effet agressif de l’ABL (Automatic Brightness Limiter). En d’autres termes, l’image reste stable et lumineuse, même dans les menus clairs ou les scènes dynamiques. Pas de baisse brutale, pas de réglage automatique gênant : juste un OLED qui reste lumineux quand on en a besoin.

En résumé : le G5 est l’OLED le plus lumineux que j’ai testé à ce jour. Et cela se ressent vraiment. Lors d’une soirée séries, un ami a même lancé : « Euh… c’est moi ou cette télé éblouit un peu ? »

Ce qui relevait de la science-fiction il y a quelques années est désormais une réalité : un OLED qui peut vraiment éblouir.

Balance des blancs, couverture de l’espace colorimétrique et fidélité des couleurs

Voyons désormais si l’OLED G5 de LG reproduit bien le blanc, les couleurs et les niveaux de gris, c’est-à-dire tout ce qui donne à l’image un aspect naturel. Pour cela, nous allons répondre à trois questions :

  1. EOTF, balance des blancs et équilibre des couleurs : le téléviseur affiche-t-il l’échelle des gris neutres de manière précise ?
  2. Couverture de l’espace colorimétrique : combien de couleurs la dalle peut-elle afficher ?
  3. Fidélité des couleurs : à quel point ces couleurs sont-elles proches du modèle de référence ?

Plus la différence entre les pixels les plus clairs et les plus sombres est grande, meilleur est le contraste. Comme pour tous mes essais de téléviseurs OLED, je fais l’économie d’une mesure de contraste, car les pixels OLED peuvent s’éteindre complètement. Le taux de contraste tend donc de toute façon vers l’infini.

Question 1 : EOTF, balance des blancs et balance des couleurs

La mesure EOTF du LG OLED G5 en mode cinéma Dolby Vision montre une gradation globalement très précise des niveaux de gris. Jusqu’à environ 80 % de luminosité, les mesures correspondent parfaitement aux valeurs de référence et ne divergent qu’au niveau des pics de luminosité. En d’autres termes, les gris très clairs apparaissent légèrement plus foncés qu’ils ne devraient sur le G5.

La courbe de luminance le confirme : avec environ 1865 cd/m², le G5 s’approche certes de la luminosité maximale visée, mais la rate de peu à partir d’environ 80 à 85 % de luminosité. Il s’agit probablement d’un mapping délibéré visant à mieux contrôler les pics de luminosité et à éviter le clipping, c’est-à-dire la perte brutale de détails dans les zones très lumineuses de l’image.

Passons maintenant à la balance des couleurs mesurée avec la luminosité :

La balance RGB sans luminance est presque parfaitement alignée, on ne remarque aucun écart de couleur notable. Avec luminance, la balance chute régulièrement à partir d’environ 65 % de luminosité et plus drastiquement entre 80 et 90 %. L’image rendue est alors plus sombre, mais pas décolorée.

En bref : LG fournit un calibrage out-of-the-box très précis avec d’infimes faiblesses au niveau des pics de luminosité. Si vous cherchez la précision dans ces pics, ce petit défaut ne vous échappera pas, mais seulement si vous avez une autre TV à côté pour une comparaison directe.

Question 2 : couverture de l’espace colorimétrique

En ce qui concerne la couverture de l’espace chromatique, l’OLED G5 de LG fournit de très bonnes valeurs, surtout pour une dalle WOLED :

Question 3 : fidélité des couleurs

Venons-en à la mesure de la fidélité des couleurs. En d’autres termes, le téléviseur reproduit-il les couleurs demandées avec exactitude ? L’écart entre le téléviseur et la valeur de référence est donné en DeltaE (dE). Le blanc indique les couleurs de référence envoyées au téléviseur par le générateur d’images tests, les cercles noirs ce qui a été mesuré sur le téléviseur.

  • LG G4 :  2,95 dE ;
  • Samsung S95D : 2,23 dE ;
  • Sony Bravia 9 (mini LED) : 4,07 dE.

Concrètement, cela signifie que les couleurs paraissent vives et puissantes. Les tons riches sautent littéralement aux yeux, en particulier dans les contenus HDR. Mais si l’on regarde de très près ou si l’on compare avec un appareil de référence, on remarquera que certaines nuances ne sont pas tout à fait exactes. Dans les teintes chaudes, la précision n’est pas toujours idéale.

Cela ne change rien pour une utilisation quotidienne, car l’image rendue semble cohérente et vive. En revanche, pour les personnes qui misent beaucoup sur la fidélité des couleurs ou souhaitent utiliser la dalle pour du grading professionnel, mieux vaut opter pour un écran QD OLED, qui se montre un peu plus précis dans cette discipline.

Reflets

Seules les scènes très sombres (comme celle de Blade Runner 2049 ci-dessous) laissent ponctuellement transparaître des reflets, parfois sous forme de léger banding ou de taches de lumière, mais même dans ce cas, l’effet reste limité. Grâce à sa luminosité de pointe très élevée, le G5 éclipse sans problème la plupart des sources lumineuses.

En bref, le G5 est un téléviseur OLED qui ne reflète pratiquement pas la lumière du jour et maîtrise parfaitement les environnements lumineux. Il y a quelques années, c’était tout à fait inconcevable. Aujourd’hui, seuls les QD OLED de Samsung sont dotés d’une couche antireflet encore plus efficace.

L’image : orgie de couleurs tout en finesse

Le G5 emprunte désormais une autre voie. Pour rappel, au lieu de recourir à des microlentilles, LG mise sur une nouvelle dalle Tandem superposant deux couches WOLED. Cela devrait permettre d’améliorer la luminosité, d’obtenir des couleurs plus riches, de rendre la TV plus efficace et de prolonger sa durée de vie.

Je compare aussi le G5 à la technologie QD OLED de Samsung. Cette dernière n’est certes dotée que d’une couche OLED, mais elle la combine avec une couche de points quantiques qui transforme la lumière en couleurs particulièrement pures et lumineuses, ce qui lui donne un avantage clair, notamment dans les contenus HDR.

Rendu des couleurs

Pour analyser le rendu des couleurs vives et de contrastes exigeants, je ne connais pas meilleur film que Les Gardiens de la Galaxie, vol. 2. Et plus particulièrement cette scène du palais d’Ego, baignée dans une lumière rouge et ponctuée de tons verts saturés et de surfaces métalliques... Un adversaire de taille pour tout OLED.

Source : Disney+, « Les Gardiens de la Galaxie, Vol. 2 ». Timestamp : 00:56:47.

Et pourtant, alors que les couleurs de Samsung semblent plus sobres et réalistes au point qu’on croirait regarder un docu sur la nature, la mise en scène de l’image de LG est plus émouvante, plus chaude et dynamique.

Pour compléter, j’ai aussi analysé une scène du film Avatar : The Way of Water, une claque visuelle dans laquelle les tons bleus et verts dominent.

Quant à savoir quel rendu est le meilleur, je préfère ne pas me prononcer. Si vous attachez plus d’importance à la précision des couleurs, le S95D reste la meilleure option pour vous.

Source : Disney+, « Avatar : la voie de l’eau ». Timestamp : 00:48:23.

La scène de Skyfall, dans laquelle Bond et Q se tiennent devant un tableau représentant un vieux navire de guerre rouillé dans un musée, est idéale pour évaluer l’aspect naturel de l’image. L’image est dominée par une lumière douce, des couleurs atténuées et une abondance de tons chair, tout ce qu’il nous faut pour analyser le traitement des visages, des textures et des environnements lumineux d’une TV.

Subjectivement, c’est l’image du G5 qui l’emporte pour moi. Les tons de chair sont chauds, sans tomber dans l’exagération, ils restent agréablement vivants. Cet équilibre entre le naturel et la légère chaleur correspond exactement à mes goûts : les visages ont l’air en bonne santé, pas fades, mais pas artificiellement embellis non plus.

D’un point de vue objectif, c’est toutefois Samsung qui fournit à nouveau l’image la plus neutre avec le S95D. La coloration est légèrement plus froide, mais extrêmement précise et discrète. Cette image satisfera encore celles et ceux qui recherchent un maximum de naturel sans amplification visuelle. LG, quant à elle, mise sur un réglage doux et émouvant pour le G5, ce qui donne à l’image un caractère léger et plaisant.

Source : Apple TV+, « James Bond – Skyfall ». Timestamp : 00:39:02.

Ces deux approches fonctionnent. L’une se fait plus discrète, tandis que l’autre mise sur le charme. C’est, comme souvent, une question de goût.

Black crush et ombres

Comment l’OLED G5 de LG s’en sort-il dans les scènes obscures ? Pour ce test, j’utilise la première scène de Blade Runner 2049. Contre-jour, silhouettes, sources de lumière infimes : cette scène a tout ce qu’il faut pour évaluer le black crush et la perte de détails dans les zones d’ombre.

Le contrechamp est passionnant : l’image du G5 semble, ici, plus équilibrée que celles de ses deux concurrents. Les zones sombres restent riches et contrastées, tandis que les sources de lumière ressortent de manière claire, nette et détaillée. Un bel exercice d’équilibre entre dynamisme, profondeur et éclaircissement des contours. Pour moi, c’est l’une des plus grandes forces du G5.

Source : Blu-ray UHD, « Blade Runner 2049 ». Timestamp : 00:04:50.

Gradation lumineuse

Et le G5 s’en sort à merveille. On y voit toujours clairement le soleil, sphère bien définie. Il ne disparait pas dans un amas lumineux. Tout autour, des dégradés de couleurs doux apparaissent, conservant les traînées de condensation et les tons subtils du ciel.

Source : Blu-ray UHD, « Jurassic World ». Timestamp : 00:21:18.

En comparaison directe, le G5 semble effectivement se distinguer. C’est justement dans les pics HDR lumineux que la dalle Tandem de LG fait ses preuves et gère les luminosités élevées sans sacrifier les détails. Le G5 n’a pas à rougir de la comparaison avec le G4, il se débrouille même mieux.

Le processeur : du judder au gaming en passant par l’upscaling – tout est sous contrôle

LG ne manque pas de concepts : « AI Perceived Object Enhancer », « OLED Dynamic Tone Mapping » et « Brightness Booster Ultimate ». Une abondance de concepts à la mode devant lesquels même le directeur marketing d’Apple resterait humble.

Alors de quoi le processeur est-il capable ? Regardons ça de plus près.

Motion processing et judder

Commençons par un grand classique de mes tests, le judder. Il s’agit d’observer les fines saccades lors des mouvements réguliers de la caméra. La scène de la grange de 1917 s’y prête parfaitement : mouvement lent, nombreuses lignes verticales, bref, tout ce qu’il faut pour mettre un mauvais processeur en difficulté.

Source : Blu-ray UHD, « 1917 ». Timestamp : 00:42:25.

Le G5 de LG n’est pas du tout impressionné. Avec la deuxième génération du processeur Alpha-11, la dalle affiche une image merveilleusement calme, sans saccades ni tremblements. Pour rappel, dans les paramètres, sous « Clarté », j’ai réglé l’option TruMotion sur « Image naturelle ». Pour moi, c’est le compromis parfait entre la fluidité et l’effet soap opera.

Par rapport au G4, je ne vois guère de différence. LG maîtrisait déjà le sujet l’année dernière et s’y tient. Le S95D de Samsung s’en sort également très bien. Si tant est qu’il y ait des différences minimes, elles ne sont visibles qu’en y regardant de très près.

Poursuivons avec une scène particulièrement exigeante de 1917. La caméra tourne lentement autour de deux soldats dans la forêt, au premier plan leurs casques, à l’arrière-plan des branchages flous et des cimes d’arbres dansantes. Voilà les conditions idéales pour juger du traitement des mouvements et des contours d’un processeur.

Source : Blu-ray UHD, « 1917 ». Timestamp : 00:42:25.

Une fois de plus, je ne vois guère de différences entre le G4 et le G5 de LG. Les deux TV maîtrisent la scène avec un aplomb impressionnant. À y regarder de plus près, l’image du G5 semble légèrement plus nette au niveau des contours, notamment autour des casques. Le mouvement reste stable et n’engendre ni images fantômes ni artefacts visibles.

Le S95D de Samsung affiche une image similaire. Ici aussi, le rendu est très bon, bien que LG réussisse à dessiner les contours autour des objets en mouvement avec un peu plus de précision. La différence est minime, mais, selon le type de contenu, cela peut avoir un impact positif.

Temps de réponse des pixels

Venons-en au temps de réponse des pixels. La scène d’ouverture de l’épisode 5 de For All Mankind se prête bien à ce test. La caméra balaye lentement la surface de la lune, tandis qu’un texte s’affiche en bas à gauche. C’est dans ces moments-là que l’on voit si les pixels changent assez rapidement ou s’ils laissent des traînées visibles.

Source : Apple TV+, « For All Mankind », saison 1, épisode 5. Timestamp : 00:00:10.

Rien à signaler sur l’image du G5, le texte reste net, même lors de mouvements lents sur des arrière-plans fortement contrastés. Comme toujours sur les OLED, les pixels réagissent très rapidement, évitant ainsi tout effet de ghosting. Le S95D de Samsung s’en sort tout aussi bien.

Pour comparer, je reviens à l’image d’un téléviseur mini LED plus vieux : le C82 de TCL de 2022. Les traînées sont inratables, les TV LCD ont généralement plus de mal dans ce domaine. C’est d’ailleurs pour cela que les OLED sont généralement considérés comme les meilleurs moniteurs pour jouer sur console.

Conversion ascendante

Passons à l’un des tests d’image les plus subtils : l’upscaling. Il s’agit là pour le téléviseur de transformer un contenu basse définition en une image 4K propre. Pour cela, je prends comme toujours l’épisode 1 de la saison 7 de The Walking Dead. La série a été tournée sur pellicule 16 mm, volontairement granuleuse et poussiéreuse, afin de souligner l’ambiance post-apocalyptique.

Source : Netflix, « The Walking Dead », saison 7, épisode 1. Timestamp : 00:02:30.

Le G5 de LG s’en sort comme d’habitude très bien. Le processeur Alpha-11 de LG est connu depuis des années pour réduire efficacement le bruit d’image sans pour autant engloutir les détails. Sur le G5 aussi, l’image est nette, riche et en même temps agréablement naturelle. Observez attentivement la zone sombre entre les deux hommes, elle reste lisible, dénuée de tout artéfact grossier ou bruit d’image.

Le téléviseur de Samsung laisse en revanche traîner de légères impuretés telles que le bruit fin et les résidus de compression, alors même que j’ai essayé d’augmenter la réduction du bruit dans les paramètres. L’image du S95D reste bonne, mais elle n’est pas tout à fait au niveau de LG.

Gaming : mode jeu et input lag

D’autant plus que le téléviseur prend en charge toutes les fonctionnalités pertinentes pour les joueurs et les joueuses :

  • 4 ports HDMI 2.1 (4K 120 Hz sur console / 4K 144 Hz sur PC) ;
  • Auto Low Latency Mode (ALLM) ;
  • Quality Motion Smoothing (QMS, lissage du mouvement) ;
  • taux de rafraîchissement variable (NVIDIA G-Sync, AMD Freesync Premium et HDMI Forum VRR).
Source : PS5, « Spider-Man : Miles Morales », mode 120 Hz, VRR et ray tracing activés.

Le mode jeu du G5 est exceptionnel. À 120 images par seconde, je traverse les mondes virtuels à toute allure, je lance des coups précis dans des combats frénétiques et je découvre des sensations de jeu étrangement réalistes. L’input lag est si faible que chaque action est immédiatement traduite à l’écran. Pas d’attente, pas de retard, j’ai l’impression que la manette est une extension de mon bras.

Je n’ai rien à redire non plus quant à la qualité de l’image. Les couleurs sont intenses et vives, sans tomber dans l’exagération. Le noir profond de la dalle OLED confère une profondeur crédible aux scènes sombres, tandis que les explosions, les reflets lumineux et les mouvements rapides restent parfaitement nets. Même lors de plans panoramiques rapides ou de changements de direction rapides de la caméra, l’image reste stable et claire.

En bref : le mode jeu est tout simplement génial.

LG AI : Microsoft Copilot, mais pas de pilote

L’idée est prometteuse, au lieu de commandes vocales rigides, on devrait pouvoir s’adresser naturellement au téléviseur et lui expliquer ce que l’on cherche, par exemple : « le film d’action avec les mecs en chemise blanche et le gratte-ciel qui explose ». Le téléviseur est alors censé vous comprendre et vous indiquer où vous pouvez trouver le film en question en streaming, pour l’acheter ou le louer. C’est trop beau pour être vrai ?

Vous avez raison.

J’ai fini par capituler après quelques essais et ai désactivé la fonctionnalité supposément intelligente. Je suis de toute façon plus rapide avec la télécommande et visiblement plus apte à naviguer et me repérer dans ses menus que la TV elle-même.

Bilan

Un téléviseur OLED au mieux de sa forme, malgré un petit raté IA

Avec l’OLED G5, LG nous montre ce que peut donner une technologie améliorée et repensée de fond en comble. La dalle Tandem apporte une luminosité accrue mesurable, des couleurs visiblement meilleures et du dynamisme à l’image, sans pour autant perdre la finesse de l’OLED. En HDR, en jeu ou pour enchaîner les épisodes d’une série : le G5 joue dans le haut du panier dans toutes les disciplines.

Deux éléments viennent légèrement ternir le tableau. Premièrement, il n’y a pas de DTS Passthrough. Et pour moi c’est plus que dommage, c’est juste incompréhensible. Je retire donc une demi-étoile à la TV. Deuxièmement, la nouvelle commande vocale laisse à désirer. Mais en réalité, elle n’était déjà pas brillante avant et je n’ai jamais utilisé la commande vocale sur mes TV, je ne perds donc rien.

Finalement, le positif l’emporte largement sur le négatif. Et comme on ne peut pas afficher une demi-étoile (je ne sais pas pourquoi d’ailleurs), j’arrondis. Cinq étoiles sur cinq. C’est mérité.

Pro

  • luminosité de pointe extrêmement élevée, même en mode réalisateur
  • couleurs et contraste exceptionnels
  • mouvements fluides, bon motion processing
  • mode jeu avec faible input lag, ALLM, VRR et Cie
  • design de la série Gallery élégant et bonne gestion des câbles

Contre

  • le DTS Passthrough n’est plus pris en charge
  • la commande vocale soi-disant intelligente frustre plus qu’elle n’aide
Photo d’en-tête : Luca Fontana

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Vivre des aventures et faire du sport dans la nature et me pousser jusqu’à ce que les battements du cœur deviennent mon rythme – voilà ma zone de confort. Je profite aussi des moments de calme avec un bon livre sur des intrigues dangereuses et des assassins de roi. Parfois, je m’exalte de musiques de film durant plusieurs minutes. Cela est certainement dû à ma passion pour le cinéma. Ce que j’ai toujours voulu dire: «Je s’appelle Groot.» 


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