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En coulisse

Le retour du temps libre : les enfants grandissent et votre liberté aussi

Michael Restin
11/3/2025
Traduction : Stéphanie Casada

Avec les années, les enfants gagnent en autonomie et quelque chose qu’on avait presque oublié refait son apparition : le temps pour soi. Soudain, ce calme pourtant tant attendu en devient presque effrayant.

Pourquoi le calme me semble-t-il si étrange ? Pour comprendre, je dois revenir quelques années en arrière, car si la naissance d’un enfant bouleverse radicalement et complètement le quotidien, certaines habitudes disparaissent si lentement qu’on ne s’en rend même pas compte.

Vous êtes souvent pressé et avez mauvaise conscience de ne pas avoir pu aller chercher votre enfant plus tôt et, en même temps, de ne pas avoir pris le temps de faire telle ou telle chose au travail. Vous vous réveillez quand il pleure, vous endormez à même le sol, avec une main dans le lit à barreaux, agrippée par cinq petits doigts.

Le lien est là et devient le fil conducteur de votre quotidien. Vous réfléchissez à la manière de prendre une douche ou d’aller aux toilettes sans être dérangé pendant cinq minutes. Vous portez des joggings et pourtant vous n’avez pas perdu le contrôle de votre vie, vous avez juste fait un choix logique.

Jamais vous n’avez eu autant de contrôle sur votre vie et sur celle de deux ou trois autres personnes en même temps. Ces dernières sont étroitement imbriquées dans la vôtre et se désenchevêtrent si lentement que vous n’en avez pas conscience au début. Du temps pour vous ? Vous n’en avez plus. Et en même temps, vous vivez les plus beaux moments de votre vie.

Certains enfants s’entendent à merveille, certains parents s’entendent parfaitement. D’autres configurations de jeu vous donneront des sueurs froides dès le départ. Vous savez que vous n’aurez pas cinq minutes de répit. On n’arrive pas à comprendre pourquoi les enfants veulent toujours se voir, alors qu’ils finissent toujours par se disputer.

« Chez nous ou chez vous ? » devient la question décisive pour votre équilibre nerveux et chaque conflit se transforme en épreuve de force : parviendrez-vous à rester de marbre lorsque votre enfant ou son camarade viendra une fois de plus vous chercher en pleurant ? Plus les petits manquent d’autorégulation, plus vous devez vous ressaisir.

Le temps s’étire comme un chewing-gum, vous vous achetez cinq minutes de paix avec des glaces, vous avez constamment l’œil sur votre montre et vous répondez pourtant quand même « pas de problème 🙂 » quand on vous demande par WhatsApp s’il est possible de venir chercher les enfants une heure plus tard. Mais cette période finit aussi par passer et vous ne vous en rendez même pas compte.

Le plus dur est passé et c’est parti pour l’école

Le temps planifiable d’un côté coûte la liberté de l’autre. Elle vous revient petit à petit, au fur et à mesure que les enfants s’engagent dans un quotidien rythmé par l’école.

Quand la journée de crèche se transforme en quelques heures à la maternelle et que la large plage horaire pour déposer et aller chercher les enfants se transforme en rendez-vous fixes. À un âge où votre enfant se fiche complètement de savoir si la grande aiguille de l’horloge est en train d’avancer ou de reculer, et si la petite indique huit ou neuf heures, c’est à vous de le motiver.

Vous vous sentez souvent dépassé parce que cette petite personne a une opinion propre et, au fond, a raison. C’est vrai qu’il y a mille autres choses plus intéressantes à faire que de se précipiter dans un quotidien imposé par les adultes. Votre enfant prend tout son temps pour regarder la fourmi au bord de la route et il lui importe peu que le feu soit déjà passé trois fois au vert.

Il n’y a que vous qui n’avez pas le temps. Et ne pas avoir le temps signifie souvent parcourir le monde avec des œillères. C’est triste d’avoir l’impression de ne pas avoir de temps et de devoir en prendre.

Supporter la liberté et en profiter

La prise de conscience que la période intense, tenace et enchanteresse de la petite enfance va bientôt s’évanouir vous frappe à un moment donné, lorsque la porte de la chambre reste de plus en plus souvent fermée. Lorsque plus personne ne rentre à la maison pour jouer, mais que les enfants disparaissent à l’extérieur ou envahissent aussitôt la cabane en bande. Au lieu d’une agitation constante, vous avez maintenant soit le calme, soit la tempête.

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Écrivain amateur et père de deux enfants, j’aime être en mouvement et avancer en équilibre sur le chemin sinueux de la vie de famille. Je jongle avec plusieurs balles et il m’arrive parfois d’en faire tomber une. Il peut s’agir d’une balle, ou d’une remarque. Ou des deux. 


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