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En coulisse

J’ai rendu visite aux chasseurs et aux pêcheurs de la Monatura

Patrick Bardelli
4/4/2023
Traduction : Stéphanie Casada

À Berne, la Monatura a récemment accueilli quelque 14 000 visiteur·ses. Avant, le salon s’appelait « Pêche Chasse Tir ». Avec ce nouveau nom, les organisateur·rices du salon veulent également se doter d’un nouveau concept (outdoor), plus vaste. J’y étais le jour de l’ouverture.

Selon les organisateur·rices de la Monatura, environ 14 000 personnes ont visité le salon et ses 140 exposant·es à Berne. J’en fais partie.

La Monatura ou à la découverte d’un nouvel univers

Autrefois, lorsque j’entendais le mot « chasse », je pensais toujours à des messieurs âgés se rendant au bord d’un champ de maïs dans leur break Volvo, grimpant en haut du cabanon surélevé, abattant un cerf, le rangeant dans leur Volvo et rentrant chez eux. Depuis que j’ai pu accompagner un groupe de chasseurs lors de la haute chasse grisonne dans le Val Calanca, j’en sais un peu plus.

Il est presque certain que je n’appartiens pas au groupe cible principal du salon. Cela dit, je fais partie des personnes qui s’intéressent à la nature et au style de vie en plein air.

Ce qui me frappe, outre les nombreuses personnes vêtues de loden vert, ce sont les innombrables trophées de chasse et animaux empaillés présentés sur de nombreux stands. J’ai toujours un nœud dans l’estomac et des images de chasseurs de gros gibier et de leurs proies apparaissent dans mon esprit.

Je ne me sens pas trop bien à la vue des nombreux fusils. Pas à cause des fusils en eux-mêmes, on s’attend à en trouver dans un salon consacré à la chasse. Mais parce que, tous les deux ou trois mètres, quelqu’un se tient dans le hall, un fusil à la main. À l’armée, j’ai appris qu’on ne mettait une arme en joue que lorsque l’on était prêt à appuyer sur la gâchette.

Les armes sont souvent factices ou, si elles sont réelles, elles ne sont évidemment pas chargées. Le sentiment de malaise demeure, car je n’aime pas qu’on me « vise » avec une arme. Même s’il ne s’agit en réalité que d’une crosse en bois avec une lunette de visée.

La transmission des connaissances comme aspect essentiel

Selon les organisateur·rices de Monatura, le salon a également proposé un travail de sensibilisation autour du thème de la biodiversité et a permis de faire comprendre de manière ludique l’importance de celle-ci.

Ma conclusion : plus de diversité dans les thèmes

Le chemin est long entre Pêche Chasse Tir et le salon de la nature et de l’aventure. La diversité des thèmes m’a manqué pour cette première édition de la Monatura. J’aurais préféré moins de chasse et de pêche, mais plus de style de vie en plein air avec ses nombreuses facettes. En tant que non-chasseur et non-pêcheur, je ne fais clairement pas partie du groupe cible le plus étroit du salon. J’en suis bien conscient.

Néanmoins, à mon goût, il devrait y avoir quelques fusils et cannes à pêche de moins dans les deux halls d’exposition. Et pour cela, des exposant·es d’autres secteurs. En effet, à l’exception de Garmin, je n’ai vu aucune des marques classiques de l’outdoor le jour de l’ouverture. Qu’en serait-il par exemple de la tendance actuelle du bikepacking ?

Partir quelques jours à vélo en toute autonomie dans la nature, tout en reflétant l’environnement avec des produits adaptés et en observant les animaux. Il n’est pas nécessaire de les viser avec un fusil ou de les sortir de l’eau avec une canne à pêche.

Espérons qu'iels en tiennent compte pour le prochain salon. La date de la deuxième édition de la Monatura est en effet déjà fixée : du 27 au 30 mars 2025, le salon suisse de la nature et de l’aventure accueillera le public sur le site de Bernexpo, selon le rythme bisannuel habituel.

Sortir de sa bulle et s’engager dans de nouvelles expériences. La lutte est-elle démodée, le baseball ennuyeux et la boxe plus un spectacle qu’un sport ? C’est à ces questions et à d’autres que j’essaie d’apporter des réponses quand l’occasion se présente. Articles précédents sur ce thème :


Photo d’en-tête : Patrick Bardelli

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Ancien journaliste radio devenu fan de story telling. Coureur confirmé, adepte du gravel bike et débutant en haltères de toutes tailles. Quelle sera ma prochaine étape ?


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