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Critique

"Herdling" à l'essai : un voyage enchanteur qui manque de moments forts

Philipp Rüegg
21/8/2025
Traduction : traduction automatique

Dans le jeu suisse "Herdling", vous conduisez un troupeau de créatures ressemblant à des buffles à travers un monde pittoresque. Le voyage a quelque chose de méditatif, mais dérive parfois vers la monotonie.

Suivre l'instinct grégaire

Avec Apa, je continue à me promener dans cet étrange environnement urbain qui me rappelle fortement City 17 de «Half-Life 2». Simplement sans les aliens et les robots de combat qui me tirent dessus. Je ne tarde pas à rencontrer d'autres Calicorns. Parfois, je les libère d'enclos fermés, parfois je les convaincs de ma bonne nature avec des fruits cueillis.

Animaux dociles, commandes têtues

«Herdling» est un jeu linéaire. Le monde semble ouvert au premier abord, mais la plupart du temps, il ne va que dans une seule direction. Je décide tout au plus si je vais à gauche ou à droite pour contourner une petite colline. Une seule fois, je tourne en rond plusieurs fois parce que je n'ai pas d'indicateurs visuels et que je ne sais ni où aller ni quoi faire.

Pour conduire mon troupeau, j'ai plusieurs commandes. Outre la conduite normale, je peux les faire marcher lentement et les arrêter complètement si je veux explorer quelque chose sans eux. Occasionnellement, je peux les faire courir. Dans certains champs et arbustes, c'est même nécessaire pour avancer.

C'est ainsi que je conduis mes amis duveteux à travers un paysage de steppe pittoresque qui me rappelle les docus sur la Mongolie. Mon travail consiste à amener les animaux en toute sécurité à une destination. Je ne sais pas ce que c'est, mais mon berger et les Calicornes semblent tous deux persuadés qu'un endroit agréable les attend au bout du voyage.

Un gameplay léger

À plusieurs reprises, je guide le troupeau à travers des passages sinueux, avec des morceaux de métal pointus dans les coins. Je dois faire attention à ne pas blesser les animaux. Si cela arrive, je peux les nourrir avec des fruits. Il n'y a pas de remède à la chute dans une crevasse lorsque je tente d'escalader un sommet venteux. Je ne peux que regarder l'une de mes pelotes de laine tomber dans le vide. RIP Apa.

Ce qui est censé être un moment d'émotion, je l'accepte avec un haussement d'épaules. Je ne parviens pas à m'attacher aux animaux pendant les quatre heures que dure le jeu. Je peux certes caresser les animaux, les décorer avec des ornements que je trouve en chemin et jouer au ballon avec eux. Mais c'est trop peu pour que je verse une larme

Je suis également tiraillé par les calicornes. A première vue, leur fourrure ressemble à un bug graphique ou à quelqu'un qui a fait une mise au point trop agressive. D'un autre côté, ils ont l'air très moelleux et leur capacité à changer de couleur leur confère un aspect fabuleux. Je ne peux pas nier un certain degré de reconnaissance du jeu.

«Herdling» sera disponible à partir du 21 août sur PC, PS5, Xbox Series X/S, Game Pass et Switch. La version PC m'a été fournie par Okomotive.

Bilan

Méditatif et monotone sont proches l'un de l'autre

Dans Herdling, c'est l'expérience qui prime, et non le gameplay. La navigation du troupeau à travers le paysage enchanteur séduit par l'image et le son plutôt que par des mécanismes complexes. Le jeu n'offre rien d'autre que l'évitement occasionnel d'obstacles et des puzzles minimes.

La comparaison avec le cultissime "Journey" est évidente. Alors que de nombreux moments sont restés gravés dans ma mémoire, "Herdling" manque de moments forts. Visuellement, il a certes un design inhabituel, mais il aurait fallu plus de moments "wow", comme lorsqu'on quitte la ville ou qu'on monte au sommet.

En revanche, le son accompagne parfaitement le voyage avec les adorables Calicorns. Dommage que le jeu ne parvienne pas à créer un lien plus fort avec eux. Certaines scènes tragiques auraient alors certainement laissé une impression durable.

"Herdling" m'a néanmoins emmené dans un voyage plein d'ambiance que j'ai pris plaisir à entreprendre malgré quelques moments de flottement.

Pro

  • monde enchanteur
  • bande-son d'ambiance
  • bonne longueur

Contre

  • manque de points forts
  • parfois trop peu d'indices sur la suite des événements

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Enfant, je n’avais pas le droit d’avoir de console. Ce n’est qu’avec l’arrivée du PC familial 486 que le monde magique des jeux vidéo s’est ouvert à moi. Aujourd’hui, je compense largement ce manque : seuls le temps et l’argent m’empêchent d’essayer tous les jeux qui existent et de remplir mon étagère de consoles rétro rares. 


Critique

Quels sont les films, séries, livres, jeux vidéos ou jeux de société qui valent vraiment la peine ? Recommandations basées sur des expériences personnelles.

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