Les pandas sont géniaux. Les claviers mécaniques aussi. Quand les deux se rejoignent, on obtient quelque chose de merveilleux : le Ducky Miya Pro Panda Edition.
Le panda géant, appelé ci-après « panda » tout court, appartient à la famille des ursidés, des ours. Laissez-moi vous présenter son proche parent de l'espèce claviericus et comment je l'ai découvert.
Passer au panda par nécessité
65 pour cent de puissance panda
Clavier génial et pandas
Poids lourds et poids plumes
Les pandas apprennent à grimper dès cinq mois (en allemand). L'escalade n'est pas maîtrisée par le Miya Pro Panda Edition, mais il peut au moins être ajusté en hauteur grâce aux pieds amovibles.
Grâce à leurs os carpiens élargis, les pandas peuvent saisir les choses comme avec un pouce. Le clavier s'accroche au PC à l'aide du câble USB C fourni.
L'utilisation s'apprend
Même avec les os carpiens élargis, il est impossible pour les pandas d'utiliser l'édition Miya Pro Panda. Même en tant qu'humain, il faut avoir des connaissances préalables pour y parvenir. Les touches Fn vous permettent d'accéder aux fonctions secondaires des touches, telles que « Home », « End » ou autres fonctions de touches F.
Bilan : le panda reste
On ne peut pas faire autrement qu'aimer les pandas. Il en est de même pour l'édition Ducky Miya Pro Panda. Grâce à elle, j'ai maintenant non seulement une tonne de pandas sur le bureau, mais aussi 35 % de place en plus.
Au fait, les pandas font au moins caca 40 fois par jour. (en allemand) Il fallait que je le précise.
Je réduis mes effectifs. Je me suis récemment séparé de mon boîtier midi et ai construit un mini PC ITX. La raison ? Avec un deuxième enfant, l'espace devient rare dans notre appartement urbain de 4,5 pièces. Nos fils se partagent une chambre et nous tous, nous partageons un bureau. J'y dispose environ deux mètres carrés pour le PC, l'imprimante 3D, les moniteurs et tous les appareils de test qui s'accumulent pendant le télétravail. D'accord à Hong Kong, les gens ont encore moins de place, c'est vrai. En parlant de Chine ; je suis sûr que des membres de l'opposition de la Région administrative spéciale me feraient décapiter pour le lien Chine/Hong Kong, mais je vais quand même le faire. En Chine, il y a des pandas et ces animaux mignons se précipitent à mon secours dans mon manque de place.
J'hésite à acheter le Ducky Miya Pro Panda Edition depuis un certain temps déjà. Le clavier est l'enfant illégitime du fabricant de claviers taïwanais avec Varmilo, un « keyboard artist » chinois, comme Varmilo se qualifie. Taïwan / Chine ; à nouveau un lien avec des revendications territoriales de la République populaire. Dans tous les cas, la Miya Pro Panda Edition rassemble les fabricants du continent et des îles.
Comparaison entre le Miya Pro Panda Edition (65 pour cent), mon clavier DIY (75 pour cent) et le Logitech G915 (100 pour cent).
Le clavier est un clavier 65 pour cent. Il lui manque le pavé numérique, la rangée de touches F et quelques touches de navigation. En termes de taille, il occupe 65 % d'un clavier standard. Cependant, contrairement aux claviers 60 %, il dispose de touches directionnelles. Avec environ 34 centimètres de long et 11 centimètres de large, le clavier est l'un des plus petits du genre. Mais même avec jusqu'à 190 centimètres, les pandas ne sont pas les plus gros ours. Pourtant, l'édition Miya Pro Panda est une colonne de touches plus longue que les autres claviers 65 %. Les quatre touches de navigation en haut à droite sont disposées dans un carré. La plupart des autres claviers de cette taille organisent ces touches l'une en dessous de l'autre et sont donc plus courts d'une colonne.
En raison de l'emplacement des touches de navigation, l'édition Miya Pro Panda est légèrement plus large que les autres claviers 65 %.
Entre temps, j'ai appris à me passer du pavé numérique. C'était encore une autre chose avec mon clavier DIY. D'ailleurs, il est maintenant accroché à mon banc d'essai à la maison. Grâce à mon projet d'économie de place, j'ai enfin une excuse pour acheter le Miya Pro Panda Edition. Cependant, à plus de 200 francs, le clavier coûte très cher pour ses fonctionnalités, c'est pourquoi je me suis abstenu de l'utiliser jusqu'à présent. Bon, il est toujours moins cher qu'un vrai Panda. De toute façon on ne peut pas les acheter, le gouvernement chinois les « prêtent » pour jusqu'à un million d'euros par an.
Au final, un peu plus de 200 balles sont une bonne affaire. D'autant plus que vous n'obtenez pas seulement l'édition Miya Pro Panda pour votre argent, mais aussi un panda en peluche que mon fils aîné a immédiatement adopté. Au moins, j'ai toujours le tapis de souris surdimensionné (90 x 40 centimètres), bien sûr avec un motif de panda. Ce tapis de souris est génial et orne maintenant mon bureau. Mon cœur bat la chamade à la vue de tant de kitsch.
Le tapis de souris est offert.
Les coutures et l'impression sont excellentes.
Ensuite, il y a le clavier en lui-même. Varmilo et Ducky sont des « keyboard artists » au sens propre du terme. Je n'ai pas encore compris quel rôle jouait Ducky, car tous les composants proviennent de chez Varmilo. On dirait donc bien que la coopération semble être de nature symbolique. Quoi qu'il en soit, les sujets et les polices de caractères, conçus avec amour sur les touches en plastique PBT de 1,4 millimètre d'épaisseur sont fabriqués selon le procédé d'impression par sublimation thermique. Ceci afin de garantir que les impressions restent belles le plus longtemps possible.
La barre d'espace conçue avec amour est un vrai régal pour les yeux.
La barre d'espace attire l'attention : au-dessus se trouve un panda chassant une libellule et sur le devant, la même scène se reflète dans un étang. Génial ! On pourrait appeler ça du « keyboard porn ». Ce qui est purement ironique, car les pandas sont considérés comme paresseux en matière de reproduction. Les femelles ne sont prêtes à s'accoupler que pendant environ 72 heures (en allemand) par an. Si elles veulent se mettre dans l'ambiance, on leur montre parfois des vidéos d'autres pandas faisant l'amour au zoo. En parlant de sexe, le clavier dispose de 69 touches – héhé – en profil Cherry OEM.
Le clavier de côté : le profil OEM avec différents capuchons sur chaque ligne est clairement visible ici.
Les pandas doivent manger 18 kilos de bambou (en allemand) par jour pour avoir suffisamment de nutriments. C'est probablement la raison pour laquelle la police de caractères sur les touches est en bambou ; un beau détail. En plus des capuchons de touches déjà montés, il y en a aussi quelques-uns livrés avec une impression de panda incluse, que j'ai immédiatement installées. En utilisant le keycap puller livré avec, j'enlève les touches WASD et les remplace par les pandas, même si, au niveau de la hauteur, elles ne rentrent pas parfaitement. Cela peut être dû au fait que les pandas adultes sont solitaires (en allemand). Je suppose qu'ils ont besoin de leur propre territoire, même sur le clavier. Blague à part : les capuchons ne rentrent pas. Dans le profil OEM Cherry, les capuchons des touches ont une forme différente par rangée pour une question d'ergonomie.
Voici un gros plan sur les keycaps. Ils ne sont pas dans le bon ordre, mais beaux quand même.
Comme les pandas font aussi pas mal de bruit quand ils mangent du bambou, j'ai choisi le clavier avec des touches Cherry MX Blue. Avec cette version, le point de déclenchement se sent et s'entend. Le clavier est aussi disponible avec d'autres switches Cherry. Mais j'aime bien faire du bruit en tapant au clavier.
Utiliser ce clavier est un vrai plaisir. Les Cherry MX Blue restent pour moi les meilleurs switches, même si les autres fabricants ont rattrapé leur retard. À cela s'ajoute le fait que les keycaps sont parfaitement conçus et, à côté de leur super design, ils ne gardent pas de traces de doigt. Les stabilisateurs ingénieux sont particulièrement remarquables. Ce sont ces éléments qui donnent une meilleure tenue aux touches les plus hautes et garantissent que même les longues touches déclenchent partout en même temps.
Un switch Cherry MX Blue de près.
Bien que les pandas mangent aujourd'hui 99 % de bambou, ils sont en fait des prédateurs. Ils se sont seulement transformés en végétariens il y a deux millions d'années. C'est probablement la raison pour laquelle je pardonne au Miya Panda Pro le fait que son boîtier est en plastique et non en aluminium. Le clavier se base sur le Varmilo VA68M et son boîtier est en métal léger. L'évolution doit également être tolérée et le plastique a aussi ses bons côtés : aucune empreinte de doigt n'est visible sur le gros bord de cinq millimètres d'épaisseur, même après une utilisation prolongée. Et il est plus léger. Avec environ 750 grammes, le clavier pèse environ 5 fois plus qu'un bébé panda (en allemand). Étonnant, car les pandas peuvent peser jusqu'à 160 kilos.
Un clavier 65 % libère beaucoup de place sur le bureau.
Même après plusieurs semaines d'utilisation, aucune trace de doigt, même sur les touches sombres.
Les touches F de près.
Le clavier est doté de plusieurs zones d'éclairage à LED blanches. Comme il n'y a pas de logiciel, ces dernières se contrôlent aussi avec la touche Fn. Les réglages vont de l'intensité de l'éclairage à la programmation jusqu'à cinq profils d'éclairage. Pour moi, l'absence de RGB n'est pas un problème, puisque je n'en suis pas fan. Cependant, l'éclairage m'amène à une critique mineure du clavier : l'éclairage est visible à travers les touches vertes.
Le rétroéclairage est visible à travers les keycaps vertes.
Le clavier n'offre que les fonctions les plus nécessaires. Ses finitions sont parfaites, il est équipé de switches Cherry MX et parfait pour les fans de Pandas – qui n'en est pas un après tout ? – en gros, c'est un must. Les seuls petits points de critique sont le matériau du boîtier, je préférerais l'aluminium, et les keycaps verts qui laissent passer le rétroéclairage. Le prix élevé est justifié par l'étendue de la livraison : le tapis de souris et le panda en peluche coûteraient probablement plus de 50 francs à eux seuls. Je conseille en tout cas l'achat de ce clavier.
