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"Assassin's Creed : Black Flag"
Point de vue

Dans les jeux vidéo, le gameplay importe moins que l’univers

Valentin Oberholzer
28/12/2024
Traduction : Martin Grande

La jouabilité d’un jeu m’importe peu, du moment que j’évolue dans un monde agréable. Mieux vaut un jeu ennuyeux qu’une atmosphère oppressante.

L’univers du jeu doit être à la hauteur.

Les jeux qui m’emmènent dans un monde agréable à découvrir ont toutes les chances de me plaire. J’y explore avec admiration l’environnement créé par les studios de développement.

Mon cœur bat pour les Caraïbes

Les jeux comme « Dishonored » me pèsent

Les mondes tristes et sombres contrastent avec mes oasis de bien-être. Traverser les ruines d’un château sombre dans Dark Souls ? Je frissonne rien que d’y penser. Parcourir la ville contaminée post-apocalyptique de Dishonored ? Non, merci. Chevaucher pendant des heures dans les plaines brumeuses de Shadow of the Colossus ? Je ne sais pas ce qui pourrait être plus déprimant.

Je n’ai pas envie d’explorer de tels mondes. J’ai déjà du brouillard et de la pluie devant ma porte. Il me manque juste la plage et les cocotiers.

Quand les apparences comptent

De temps à autre, je crée un nouveau personnage elfe de sang dans World of Warcraft juste pour revoir la zone de départ dans le Bois des Chants éternels. Je pourrais passer des heures à lancer des boules de feu sur les wyrms de mana qui peuplent cette forêt mystique, sans but précis, dans une totale béatitude.

Ça ne me dérange pas de n’avoir qu’un seul sort à ma disposition, d’appuyer toujours sur les mêmes combinaisons de touches et de constater que les wyrms n’apprennent rien de leurs erreurs. La quiétude qui m’enivre alors fait passer au second plan le gameplay passif et répétitif que je m’inflige.

C’est la même chose que dans Far Cry 6 . La satisfaction que procurent les armes, le réalisme avec lequel les ennemis réagissent à mes attaques et la répétitivité du gameplay me laissent de marbre. Joyeux, je suis occupé à survoler l’île volcanique en wingsuit, à nourrir les pélicans et à contempler le coucher de soleil sur la plage. Si le monde du jeu me plait, je pardonne les pires erreurs de jouabilité.

« Il faut imaginer Sisyphe heureux », clamait Albert Camus. Plus j’y réfléchis, mieux je comprends. Faire rouler un rocher en haut d’une montagne pour l’éternité ? Tant que la vue est bonne, je n’y vois pas d’inconvénient.

Photo d’en-tête : "Assassin's Creed : Black Flag"

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Mes refuges portent des noms comme la Terre du Milieu, Skyrim et Azeroth. Si je dois les quitter en raison d'obligations de la vie réelle, leurs bandes-son épiques m'accompagnent au quotidien, à la LAN party ou à la session D&D.


Point de vue

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