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Point de vue

« Resident Evil » : un jeu qui a marqué une génération entière

Philipp Rüegg
30/12/2021

« Resident Evil » a popularisé les jeux d’horreur auprès du grand public. Le titre culte fête cette année son 25e anniversaire. Même après ce long laps de temps, je me souviens encore très bien de ma première rencontre avec le jeu.

Racoon Forest, 1998. Un épais brouillard surplombe la forêt, une colonne de fumée se dessine au loin et une musique effrayante agrémente le décor. L’unité spéciale S.T.A.R.S. est à la recherche de camarades disparus. Soudain, tout s’agite : des coupes rapides montrent des crocs ensanglantés, des corps déchiquetés et des visages terrorisés. Un monstre montre ses dents puis attaque. Les membres du S.T.A.R.S. crient et font feu à volonté.

Tout commença par une PlayStation modifiée

Je jouais alors avant tout sur PC. Mes jeux favoris se nommaient Duke Nukem 3D, Quake ou Super Mario 64 sur Nintendo 64. Tout a changé quand mon grand frère a apporté un jour à la maison une PlayStation modifiée ainsi que d’innombrables jeux. On pouvait lire sur l’un de ces CD deux mots écrits à la main :

Resident Evil.

Même avec l’aide d'un dictionnaire, je n’ai pas réussi à comprendre exactement le sens du titre, mais Evil signifie « le mal » et le jeu repose sur des zombies : je n’ai pas besoin d’en savoir plus. En outre, le petit frère que j’étais n’avait qu’un droit partagé d’accès à la PlayStation et devait faire la queue avant de pouvoir jouer. Mais après une telle intro, ça me convenait parfaitement.

Le véritable jeu commence après que ce qu'il reste de l’unité spéciale S.T.A.R.S. a pu se sauver in extremis et se faufiler dans une somptueuse demeure. Seuls restent Albert Wesker, Chris Redfield et Jill Valentine. Les deux derniers sont les personnages jouables. En tant qu’adolescent en pleine puberté, le choix de la maison Rüegg était évident.

Je n’oublierai jamais ce visage

Resident Evil est rempli de ces moments chocs. Quand je parle du couloir avec les chiens, chaque joueur et chaque joueuse comprend. À un moment, c’est un couloir normal, libre de toute menace et un lieu de répit sûr. Tout à coup, deux chiens mutants sautent à travers la fenêtre et m’infligent la peur de ma vie.

Qui s'amuse à cacher toutes ces manivelles et pierres précieuses ?

Resident Evil ne se résume néanmoins de loin pas à de l’action et de l’horreur. Les nombreuses énigmes à résoudre constituaient également une caractéristique inhabituelle pour l’époque. Les portes non verrouillées étaient une rareté. Vu que les membres entrainés de l’unité spéciale S.T.A.R.S. ne peuvent pas forcer l’ouverture de portes en bois avec un mortier, on nous demande d’utiliser notre matière grise.

Notre progression n’est guère rapide dans Resident Evil. Cependant, à force d’enchaîner les allers-retours, nous connaissons bientôt la demeure comme le dos de la boîte de Smacks de Kelloggs’s. Le fait de ne pouvoir sauvegarder que dans certaines pièces, celles avec une machine à écrire, y contribue aussi.

Les détails dont je me souviens

Il y a ensuite bien évidemment l’histoire. Plus nous explorons la demeure et plus nous découvrons de terrifiantes vérités : il y a en effet des catacombes avec des crocodiles et des araignées géantes, ainsi que des laboratoires menant à d’autres expériences effrayantes. Je dois admettre que je ne comprends pas vraiment l’histoire. Mais en gros, il y a le Virus-t, Wesker est un traître et Umbrella Corporation représente indubitablement le diable.

« Itchy itchy Scott came. Ugly face so killed him. Tasty.

Itchy.
Tasty. »

Alors que mon frère et moi nous remettons de ce que nous venons de lire, un zombie surgit soudain de l’armoire. Une blessure et un demi-magasin plus tard, le monstre git sur le sol. Il porte une blouse blanche.

Un souvenir pour la vie

Le cycle peut recommencer.

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Enfant, je n’avais pas le droit d’avoir de console. Ce n’est qu’avec l’arrivée du PC familial 486 que le monde magique des jeux vidéo s’est ouvert à moi. Aujourd’hui, je compense largement ce manque : seuls le temps et l’argent m’empêchent d’essayer tous les jeux qui existent et de remplir mon étagère de consoles rétro rares. 


Point de vue

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