Qui dit nouveau mois dit nouvelles recommandations. Netflix, Disney+, Sky Show, Prime Video, Paramount+ ou Apple TV+, voici les films et séries qui seront diffusés en décembre sur les services de streaming.
À votre avis, combien a coûté le traîneau du père Noël ? Rien du tout ! C’était un cadeau ! À part ma super blague, j’ai un autre cadeau pour vous : voici mes recommandations de films et de séries du mois de décembre.
Netflix
« Tomorrow and I » (série d’anthologie)
Sortie : 4 décembre
« Squid Game », saison 2 (série)
J’ai hâte de découvrir cela.
Sortie : 26 décembre
Disney+
« Star Wars: Skeleton Crew » (série)
Sortie : 3 décembre
« Elton John: Never Too Late » (documentaire)
Ce jour-là, la légende a failli y passer.
Sortie : 13 décembre
« What If...? », saison 3 (série d’anthologie)
À la sortie de la première saison, je n’avais pas particulièrement hâte de découvrir cette série, et puis j’ai changé d’avis du tout au tout.
J’ai trouvé que la deuxième saison n’était pas tout à fait à la hauteur. Difficile de surpasser l’intrigue des histoires courtes et palpitantes de la première. J’ai néanmoins bon espoir que la troisième reviendra sur ses pas pour finir la trilogie en beauté.
Sortie : 22 décembre
Amazon Prime Video
« Secret Level » (série d’anthologie)
Le tout est développé par Blur Studio et Tim Miller, le cerveau créatif derrière la production Netflix Love, Death + Robots et réalisateur du premier film Deadpool. Gamers et gameuses, que demande le peuple ?
Sortie : 10 décembre
Sky Show
« The Franchise » (série)
En toute logique, le réalisateur se fait virer et remplacer par Anita, l’ex de Daniel. Lol.
Sortie : 6 décembre
Apple TV+
« To the Moon » (film)
Sortie : 1er novembre
Paramount+
« Zorro » (série)
Sortie : 6 décembre
J’ai loupé un film ou une série à voir absolument ce mois-ci ? Dites-le-moi dans les commentaires.
Photo d’en-tête : "Squid Game", saison 2 / Netflix
J’écris sur la technologie comme si c’était du cinéma – et sur le cinéma comme s’il était réel. Entre bits et blockbusters, je cherche les histoires qui font vibrer, pas seulement celles qui font cliquer. Et oui – il m’arrive d’écouter les musiques de films un peu trop fort.
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J'ai classé les recommandations streaming par plateforme. Est-ce mieux que l'ordre purement chronologique ?
La bande-annonce vous rappelle Black Mirror ? À moi aussi. Et pour cause, Tomorrow and I raconte quatre histoires courtes et indépendantes les unes des autres aspirant à émettre des prédictions d’une précision chirurgicale sur un avenir technologique que nous aurions dû voir venir, car il n’est pas si éloigné que cela de notre réalité actuelle. Des références à l’Occident aussi bien qu’à la Thaïlande sont omniprésentes, car, oui, Tomorrow and I est une production thaïlandaise.
L’un des quatre épisodes rappelle fortement Chute Libre, le premier épisode de la troisième saison de Black Mirror. Dans les deux séries respectives, il est question d’une société où les gens gagnent ou perdent des points en fonction de leur comportement, en faisant preuve de courtoisie, d’amabilité, de bon goût, en faisant des gâteaux pour les voisins ou les collègues, et j’en passe. Plus le classement citoyen est élevé, plus le statut social s’en voit amélioré, avec tous les avantages que cela implique, dont l’accès aux soins de santé et aux services publics en général. Tandis que les gens se notent les uns les autres dans Chute Libre, c’est une IA qui les évalue selon les préceptes bouddhistes dans Un bouddha high-tech. Est-ce bien judicieux de se fier à une IA pour distinguer le bien du mal ?
Les jeux mortels sont de retour, avec une particularité et non des moindres : le gagnant de la première saison Gi-hun (Lee Jung-jae) revient en tant que vétéran pour aider les autres joueurs et joueuses à survivre. Dès le début, il prévoit d’interrompre la partie afin de déjouer les plans machiavéliques du frontman démoniaque (Park Chang-yi) et de mettre des bâtons dans les roues de son organisation malveillante. En effet, en plus d’organiser les jeux pour alimenter son propre divertissement sadique, celle-ci en profite pour prélever et vendre les organes des participants décédés.
Dans la première saison, le véritable numéro d’équilibriste entre les thèmes de critique sociale et les scénarios de jeu emplis de suspense m’a absolument fasciné. Les scènes dont la violence dépasse l’entendement humain ne constituent pas une fin en soi. Au contraire, elles incarnent la mise en garde qui transcende les épisodes de Squid Game en invitant à une réflexion presque forcée sur les côtés obscurs de la société sud-coréenne très traditionnelle, et sur le monde occidental si avide de divertissement. Reste à voir si la deuxième saison réussira à garder son caractère satirique sans tomber dans le piège de son propre succès commercial.
La bande-annonce dévoile une esthétique légèrement futuriste, typique des banlieues américaines des années 1980. À première vue, on ne peut pas dire que ça aille vraiment avec l’univers de Star Wars. Ce n’est pourtant pas faute de nous l’avoir dit avant. Il y a deux ans, Disney essayait déjà de nous convertir au côté obscur en nous glissant à l’oreille que Skeleton Crew ressemblerait à un savant mélange entre Les Goonies, E.T. et Stranger Things... dans l’espace.
Personnellement, cela ne me dérange pas le moins du monde. Dans le style d’un récit d’aventures à la Spielberg des années 1980, un groupe d’enfants de banlieue de 10 ans échoue sur une planète inconnue et doit faire preuve d’imagination pour trouver un moyen de rentrer sur Terre. Skeleton Crew nous insuffle un sentiment à la fois magique et nostalgique d’aventure, de suspense et d’envie que les enfants ont de découvrir le monde. Avec Major Tom de Peter Schilling dans la langue huttese en fond sonore, chair de poule garantie. Ah oui, et Jude Law incarnant un Jedi ? Avec de tels arguments, il y aurait effectivement de quoi me faire passer du côté obscur.
Entre 1970 et 1975, Elton John a publié pas moins de 15 albums. C’est considérable. Cela revient à trois par an. Sept d’entre eux se sont hissés à la tête du classement des albums. Le concert d’Elton John au Dodger Stadium de Los Angeles en octobre 1975 fut sans aucun doute l’une des performances live les plus emblématiques (lien en anglais) de l’histoire de la musique. Peu de temps après, il tentait de se suicider en prenant 64 cachets de Valium.
Le documentaire Elton John: Never Too Late traite justement de cette période mouvementée de sa vie. L’entourage du chanteur et lui-même y prennent la parole. Étant un grand fan, ce documentaire fait partie de mon programme obligatoire. Si vous n’êtes pas très docus, je vous conseille Rocketman avec Taron Egerton dans le rôle principal. L’acteur y chante lui-même les chansons. Si vous doutez de son talent, sachez que les deux artistes s’estimaient assez pour se produire ensemble. Bref, à voir absolument.
Je me suis rendu compte que la trame allait bien plus loin que la formulation d’hypothèses sur ce qui aurait pu se passer si les choses avaient été différentes dans le multivers Marvel. Elle présente par exemple une dimension dans laquelle le prince T’Challa devient Star-Lord au lieu de Black Panther. Ce récit alternatif aurait pu s’avérer plat, mais en l’occurrence, l’entrecroisement de toutes les histoires individuelles éblouit par sa capacité à outrepasser les limites de l’imagination. Elles sont d’ailleurs contées par le Gardien, narrateur en premier lieu, devenu lui-même le protagoniste en cours de route. Juste génial.
« Secret Level » est une série ambitieuse. Une quinzaine d’histoires épiques, courtes et indépendantes s’inscrit dans les univers fascinants de jeux vidéo, et pas n’importe lesquels. Les grands classiques comme Pac-Man, Dungeons & Dragons, Warhammer 40K, Mega Man, Armored Core et même l’aventure d’arts martiaux Sifu sont au rendez-vous. Les épisodes, aussi haletants les uns que les autres, se déroulent dans les univers des jeux. Plutôt dingue, non ?
Une distribution bourrée de stars, assez de personnel pour soulever une armée et un budget qui donne le tournis : le chaos ambulant qui règne sur le plateau de tournage d’un blockbuster a-t-il une limite ? La série satirique de Sam Mendes et Armando Iannucci The Franchise nous invite à découvrir les coulisses d’une production cinématographique fictive, en faisant part belle à la drôlerie mordante accompagnée d’un casting de premier ordre.
Au cœur de cette folie, Daniel Kumar (Himesh Patel, aussi dans Yesterday), premier assistant-réalisateur, tente de maîtriser la situation alors qu’il est lui-même au bord de la crise de nerfs. Au 35e jour de tournage de Tecto : L’Œil du cyclone, dernier volet d’une adaptation épique de bande dessinée, l’équipe a déjà douze jours de retard sur le planning. Daniel jongle entre l’excentrique écrivain-cinéaste allemand Éric Bouchard (Daniel Brühl), des stars capricieuses et un studio qui change d’avis comme de chemise et exige un quota de femmes toujours plus élevé, en évitant évidemment de déclencher une tempête d’indignation des fans.
Le film To the Moon ou Emmène-moi sur la lune au Québec produit par Apple et distribué par Sony est sorti au cinéma il y a environ six mois et arrive enfin sur Apple TV+. Il semble susciter de nombreuses discussions, notamment sur le site anglophone Rottentomatoes, où les critiques l’ont sanctionné avec un modeste taux d’approbation de 65 pour cent. Quant au vote du public, ce dernier a « adoré » le film, avec 90 pour cent d’opinions favorables, un des plus grands plébiscites de l’année. Qui a raison ?
To the Moon nous entraîne dans un drame comique intelligent et pointu avec l’alunissage d’Apollo 11 en toile de fond. Lorsque la Maison-Blanche déclare que la mission spatiale est une affaire de prestige national, Kelly Jones (Scarlett Johansson) se retrouve confrontée à la tâche délicate de filmer une mise en scène crédible d’un alunissage à titre de plan B, au cas où la vraie mission échouerait. Si qui que ce soit découvrait cette manigance, le travail du directeur de vol de la NASA, Cole Davis (Channing Tatum) en serait bouleversé.
Ah, ça me rappelle des souvenirs. Quand j’étais petit et ne parlais encore que l’italien, j’adorais regarder la série de Disney des années 1950 Zorro. On connaît encore aujourd’hui sa marque de fabrique, le « Z » qu’il dessine avec son épée partout où il lutte contre la corruption et l’oppression. Il va sans dire que j’étais également fan de l’interprétation plus moderne Le Masque de Zorro de 1998, où Antonio Banderas, dans le rôle du nouveau Zorro, fait son apprentissage auprès d’Anthony Hopkins, le Zorro original qui prépare son départ à la retraite.
Cette nouvelle version, une production française, altère le scénario en nommant Don Diego de la Vega maire de sa ville, alors qu’il a raccroché son masque depuis longtemps. Malheureusement, sa lutte officielle contre la cupidité et les jeux de pouvoir est peu fructueuse. Aux grands maux, les grands remèdes : il décide de renouer les liens avec son alter ego, Zorro. Avec Jean Dujardin en tête d’affiche, oscarisé pour sa performance dans The Artist, la série est déjà prometteuse.
