Les choses qui m'énervent dans mon maquillage
9/3/2022
De petits détails à mes produits cosmétiques m'énervent. Pour couronner le tout, ils font aussi grimper le prix des produits.
Est-ce que c'est vraiment nécessaire ? Il y a des éléments de mes produits de beauté – du packaging à la formule – que je trouve absolument superflus. Les fabricants pourraient pourtant se passer de ces « extras ». Voici trois choses dont je pourrais me passer.
Le pinceau « offert »
Vous vous êtes déjà dit « sympa, il y a même un pinceau ; j'achète » ? Moi aussi. Aujourd'hui, je trouve que les pinceaux fournis avec les palettes d'ombres à paupières, même ceux à deux extrémités, ne sont que pure moquerie. Si j'achète délibérément une palette d'ombres à paupières avec plusieurs couleurs et textures, j'ai également besoin d'un équipement adapté pour les appliquer de manière adéquate. Dans ce cas, un seul outil, de qualité modeste, pourrait, sur le plan professionnel, être comparé à l'utilisation du doigt.
Vous pensez peut-être maintenant à tous ceux qui, du point de vue de la technique du pinceau, seraient heureux de recevoir un coup de pouce pour démarrer. Il y a du vrai dans cette idée. Mais même les débutants ne se rendent pas service avec de tels pinceaux, car dans la plupart des cas, les performances laissent fortement à désirer : trop doux, trop raides et j'en passe. De quoi même rendre la tâche difficile aux professionnels. Le plaisir de se maquiller peut alors rapidement laisser place à une immense frustration.
Les seuls pinceaux encore pires que ceux dans les palettes de fards à paupières sont les pinceaux larges et plats qui accompagnent les fards à joues ou les bronzeurs. La forme n'est pas fonctionnelle et incite à une mauvaise manipulation. En outre, les poils sont généralement rigides et très serrés. Le pinceau absorbe ainsi une grande partie de la poudre et rend difficile une application sans traces avec une main légère. Là encore, je pense que les fabricants devraient remettre en question l'idée « on the go » qui est à la base de ce concept. Pour moi, ces pinceaux vont directement à la poubelle. Alors pourquoi ne pas supprimer un facteur de coût – ces produits ne font que donner l'impression d'être gratuits – et réduire ainsi le prix du produit ?
Fraîcheur indésirable
Il a longtemps été le standard de l'industrie, en particulier pour les produits à lèvres glossy et les repulpeurs à lèvres : le parfum mentholé. Ce que je tolère lorsque je me brosse les dents ou mâche du chewing-gum provoque un malaise lorsque je me maquille. Le parfum pénétrant et l'effet rafraîchissant donnent à mes lèvres une sensation étrange. Mieux vaut alors mieux se passer de parfum. Heureusement, la tendance actuelle des produits liquides pour les lèvres est plutôt aux fruits ou à la vanille.
Mini-miroir
Miroir, mon beau miroir, dis-moi es-tu l'élément de packaging le plus inutile de tout le royaume ? Les « single shadows », c'est-à-dire les ombres à paupières vendues séparément, sont si petites et compactes que je me pose inévitablement la question : pourquoi les fabricants de maquillage se sentent-ils obligés d'ajouter un mini-miroir ? Après tout, les quatre centimètres carrés suffisent tout juste à refléter mon iris.
Bon, j'exagère peut-être un peu. Mais travailler avec de petits miroirs a un côté claustrophobe. On voit un peu, mais pas assez. Et on se sent massivement limité lorsque l'on se maquille, alors que nos yeux fixent intensément la minuscule surface du miroir. Je doute que les consommateurs utilisent réellement cette fonctionnalité supplémentaire. Même les personnes qui aiment voyager devraient opter pour un miroir à main un peu plus confortable.
Natalie Hemengül
Senior Editor
Natalie.Hemenguel@digitecgalaxus.chEn tant que fan de Disney je vois toujours la vie en rose, je vénère les séries des années 90 et les sirènes font partie de ma religion. Quand je ne danse pas sous une pluie de paillettes, on me trouve à des soirées pyjama ou devant ma coiffeuse. PS Le lard est un de mes aliments favoris.
Point de vue
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