Jouer occasionnellement avec le joystick VelocityOne
Test de produit

Jouer occasionnellement avec le joystick VelocityOne

Traduction: Martin Grande

Avec le VelocityOne, Turtle Beach promet un joystick à un prix d’entrée de gamme élevé pour les simulateurs de vol et les jeux dans l’espace. Je lui mets tout de suite un point positif pour son design compact et son installation rapide.

Voler virtuellement est une activité bien sympathique que je regrette de ne pas pratiquer plus souvent. Pour une expérience de vol réussie, j’installe ma manette Honeycomb et la paramètre. Cela me prend une demi-heure au bas mot. Pas le temps de s’envoyer en l’air pendant la pause de midi, même en télétravail.

Pour remédier à la situation, le VelocityOne de Turtle Beach vient à point nommé. Je peux le brancher et commencer à jouer directement, car les éléments de commande essentiels sont facilement accessibles sur le manche lui-même.

Turtle Beach Bâton de vol Velocity One (Xbox Series S, Xbox One X, Xbox One S, Xbox Series X, PC)
129,89 EUR

Turtle Beach Bâton de vol Velocity One

Xbox Series S, Xbox One X, Xbox One S, Xbox Series X, PC

Turtle Beach Bâton de vol Velocity One (Xbox Series S, Xbox One X, Xbox One S, Xbox Series X, PC)
Manette
129,89 EUR

Turtle Beach Bâton de vol Velocity One

Xbox Series S, Xbox One X, Xbox One S, Xbox Series X, PC

Les huit boutons éclairés, les deux commandes de poussée, les deux potentiomètres, la molette pour le compensateur sur le socle et les quatre boutons sur le manche font la différence. Les fonctions du simulateur de vol de Microsoft sont préprogrammées et assez judicieusement situées.

Ce que j’aime chez VelocityOne

Tout est bien rangé

Avec la disposition symétrique des boutons, le VelocityOne donne une impression d’ordre. Cette symétrie permet d’utiliser le stick de la main gauche ou de la main droite. Le petit support pour les paumes se fixe facilement d’un côté ou de l’autre. Il est également possible d’utiliser deux sticks simultanément pour les simulations spatiales. Ce joystick est bel et bien polyvalent.

Compact par excellence

Le manche peut être tourné à gauche et à droite, ce qui permet d’actionner le gouvernail. En combinaison avec la molette de compensation sur le stick lui-même et le régulateur de poussée à droite pour contrôler les volets d’atterrissage, je dispose dans un espace réduit de toutes les commandes importantes pour le vol court avec des machines monomoteurs. Les gadgets comme un chronomètre intégré pour le vol à vue complètent l’ensemble. Avec les autres manettes, il me manquait toujours quelque chose. Avec ce joystick, il ne me manque rien. Naturellement, des compromis ont été faits. Les régulateurs de poussée sont si courts qu’atteindre l’ajustement parfait m’est impossible. En plus, il faudrait que je mette une étiquette sur les boutons, car j’ai tendance à oublier leurs fonctions. Pour les sessions de jeu plus longues, ma config Honeycomb maintient sa première place.

Le régulateur de poussée : petit, mais efficace.
Le régulateur de poussée : petit, mais efficace.
Source : Simon Balissat

De nombreux plus

Le VelocityOne dispose d’un hub USB-C à deux ports et d’une carte son intégrée. Je n’ai besoin d’aucun des deux, mais ce sont des ajouts sympathiques. Les personnes qui souhaitent brancher d’autres accessoires, comme des pédales de gouvernail, peuvent le faire directement sur le joystick. Un long câble USB-C vers USB-A est également fourni. Le petit écran OLED est un peu trompeur, car il affiche simplement des informations sur la configuration du manche. De plus, je peux régler trois profils de sensibilité et je vois le trim. Via une application Android ou iOS, je peux configurer la deadzone, c’est-à-dire la force avec laquelle je dois déplacer un axe jusqu’à ce que le stick réagisse. C’est agréable, mais cela peut aussi être configuré dans la simulation.

Un hub USB-C vous apporte plus de possibilités de connexion.
Un hub USB-C vous apporte plus de possibilités de connexion.
Source : Simon Balissat

Ce que je n’aime pas chez VelocityOne

Grande résistance et petit poids

Le VelocityOne ne pèse même pas un kilo. Comme il n’a pas de ventouses, le joystick se déplace souvent sur mon bureau dans la confusion de mes manœuvres frénétiques. Cela s’explique aussi par le fait que le stick offre une résistance tout à fait décente en vol. J’aime ça, car cela permet des manœuvres précises. Pour plus de maintien, toutefois, vous devrez fixer le socle quelque part. En-dessous, il y aurait la possibilité de visser le joystick sur un support. Dans une configuration fixe, c’est tout à fait souhaitable, mais ce n’est pas le cas chez moi.

Belles lumières sans utilité

Les LED. Je déteste les LED. Pourquoi les manches brillent tous comme des petits sapins de Noël ? L’éclairage aurait pu être interactif et m’indiquer les erreurs virtuelles dans l’avion par un clignotement. À bon entendeur... Mais non, je peux seulement choisir la couleur, la luminosité ou l’éteindre complètement. Dommage !

Un pavé tactile inutile

Entre les boutons du manche et au-dessus de la molette de réglage, un mini-touchpad permet de contrôler le curseur de la souris, en principe. Mais il est si petit qu’il est inutilisable. De plus, les boutons B16 et B17 sont sensibles. J’active constamment le pilote automatique (B16) ou dérègle la vue (B17) dès que je retente ma chance avec ce pavé tactile.

Le pavé tactile au centre est inutilisable.
Le pavé tactile au centre est inutilisable.
Source : Simon Balissat

Conclusion : juste ce qu’il faut, voire plus

Le VelocityOne est le manche parfait pour les courtes sessions de vol occasionnelles. Rapidement installé, les fonctions principales sont là où il faut et le hub USB intégré est un vrai plus. Il serait parfait avec un éclairage interactif et si la prise en main était plus simple. Ceux qui ont besoin d’un joystick pour la XboX peuvent acheter sans hésiter. Sur PC, il existe des alternatives plus attrayantes, comme celles de Thrustmaster ou Logitech. Mais le VelocityOne marque des points en tant qu’appareil compact tout-en-un pour les vols de courte durée... pendant la pause déjeuner, par exemple.

Photo d’en-tête : Simon Balissat

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Lorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en boisfait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite. 


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