
Test de produit
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par Patrick Bardelli

Avec son système audio et de communication au design ouvert, le Lazer VeloVox est idéal pour les cyclistes. Il permet d’écouter de la musique, de passer des appels téléphoniques ou de participer à des conversations de groupe, réunissant jusqu’à 30 participants, en mains libres. Le concept est convaincant.
Le code QR figurant sur l’emballage permet de télécharger l’application Cardo Connect (en anglais). L’installation du VeloVox sur mon appareil Android se déroule ensuite sans le moindre problème. De plus, la connexion Bluetooth avec le smartphone reste toujours fiable.
L’appareil est certes équipé, selon le fabricant, d’une réduction du vent et du bruit, mais à des vitesses élevées ou en cas de vent fort, ils me gênent quand même. Les bruits environnants sont bien perceptibles malgré la musique.
Le fabricant m’a prêté deux VeloVox pour mon test. Dans ce contexte en tête-à-tête, la communication de groupe a parfaitement bien fonctionné et la téléphonie s’est également déroulée sans problème.
Une autre caractéristique du VeloVox est qu’il peut être commandé directement à l’aide de produits Shimano. Pour cela, il est cependant nécessaire de disposer de systèmes Di2 ou Shimano E-Bike. Cela permet de garder les mains sur le guidon tout en gérant les communications, la musique et les appels téléphoniques d’un simple clic sur le levier de vitesses. Je n’ai pas pu tester cette fonction.
La réduction à l’essentiel ou toujours plus de technologie ? Nous répondons probablement tous différemment à ces questions fondamentales. Je connais des personnes qui voient chaque ajout sur le vélo comme un poids inutile et d’autres qui accueillent avec enthousiasme chaque innovation et chaque gadget. Je me situe quelque part entre les deux.
En ce qui concerne le VeloVox de Lazer, je dois avouer que j’ai plutôt un faible pour les gadgets. Il y a l’autonomie de la batterie, qui me convainc vraiment. Une fois chargée, elle permet de rouler pendant des heures sans avoir à penser constamment à la prochaine prise de courant, ce qui est très agréable. Le confort constitue un autre avantage, et la manipulation se révèle simple et intuitive.
Il n’y a qu’au niveau du son que quelques concessions sont à faire. Personnellement, je les trouve tout à fait supportables. Et qui sait, peut-être que dans quelques années, Lazer développera un VeloVox nouvelle génération avec un son plus puissant.
Pro
Contre
Ancien journaliste radio devenu fan de story telling. Coureur confirmé, adepte du gravel bike et débutant en haltères de toutes tailles. Quelle sera ma prochaine étape ?
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Test de produit
par Patrick Bardelli

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par Michael Restin

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par Patrick Bardelli
La marque belge Lazer se distingue par son expertise et son engagement constant en matière d’innovation, comme en termes de protection pour les casques de vélo. Alors que d’autres fabricants intègrent le fameux système Mips dans leurs produits, Lazer a développé sa propre technologie KinetiCore.
L’entreprise investit aussi dans la durabilité : l’année dernière, au salon Eurobike de Francfort, les Belges ont présenté leur casque circulaire primé, qui est démonté en pièces détachées et recyclé à la fin de son cycle de vie. Voici maintenant VeloVox, un outil audio et de communication au design ouvert.

Les écouteurs dits « intra-auriculaires » transmettent le son directement à travers le conduit auditif. Chez les modèles dits « ouverts » ou « open ear », cela se fait par l’air, sans boucher les oreilles. Vous entendez ainsi les bruits environnants, comme une voiture qui s’approche lorsque vous faites du jogging ou du vélo. Le VeloVox de Lazer se fixe discrètement à la sangle du casque, sans déranger au niveau des lunettes. Contrairement aux écouteurs traditionnels insérés dans le conduit auditif, il ne génère aucune pression dans l’oreille, offrant ainsi un confort optimal tout au long du trajet.
Le système est contrôlé par deux boutons, situés respectivement sur le module gauche et le module droit du VeloVox. Par exemple, pour augmenter le volume de la musique, il suffit d’appuyer une fois sur le bouton supérieur du VeloVox droit. Si je veux baisser le son, il suffit d’appuyer sur le bouton inférieur. Pour activer l’assistant vocal, il suffit de double-cliquer sur le bouton supérieur du module de gauche. Au début, il me faut un peu de temps pour mémoriser la fonction de chaque bouton, mais on s’y habitue rapidement. Il en va de même pour l’utilisation avec les gants de vélo.

La qualité du son du VeloVox est correcte. Elle ne peut toutefois pas rivaliser avec les écouteurs intra-auriculaires. J’aurais d’ailleurs été très étonné si cela avait été le cas. Les basses sont un peu minces et le son pourrait être globalement plus puissant à mon goût. Mais honnêtement : je suis sur mon vélo et j’aimerais juste écouter un peu de musique entraînante en fond, sans me couper du monde extérieur. Je ne m’attends pas à un spectacle sonore total et le système de Lazer fait amplement l’affaire.
Les Belges sont vraiment convaincants en ce qui concerne la durée de vie de la batterie de leur nouveau système. Après onze heures de conduite, la batterie (qui se charge via USB-C) des deux pièces est encore à environ 25 %. Chapeau ! Avec la certification IP54, VeloVox offre une protection totale contre les contacts accidentels et une protection limitée contre l’infiltration de poussière, ainsi qu’une résistance aux projections d’eau provenant de toutes les directions.
Avec le VeloVox, je peux aussi téléphoner et même parler à 29 personnes en même temps, à condition qu’elles utilisent le même système. C’est pratique quand vous faites des sorties à plusieurs. Plutôt que de lutter contre le vent et le bruit de la circulation ou de risquer de rater la prochaine bifurcation prise par les autres membres du groupe, la communication de groupe mains libres permet de rester connecté facilement et efficacement. Le tout fonctionne via le réseau de téléphonie mobile.

