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Peu de gens connaissent cette chaussure - Birkenstock veut changer cela
par Stephanie Vinzens
La marque culte allemande Birkenstock est à l'origine une marque de sandales. Aujourd'hui, l'entreprise allemande s'attaque au secteur des sneakers avec l'aide du designer Thibo Denis.
Birkenstock et sneakers - deux termes que peu de gens mettent dans le même sac. Cela pourrait changer à l'avenir. La marque culte allemande, surtout connue pour ses sandales, vient en effet de lancer trois nouveaux modèles de sneakers
Ils font partie de «Ensemble 1774», un nouveau projet sous la ligne de luxe de Birkenstock «1774». L'idée est que des designers externes apportent de nouvelles perspectives à l'entreprise traditionnelle. Pour le lancement de «Ensemble 1774», Birkenstock a fait appel au français Thibo Denis. Le designer de chaussures agit surtout en arrière-plan, a longtemps travaillé chez Dior et travaille maintenant chez Louis Vuitton. Pour Birkenstock, Denis a créé trois silhouettes unisexes entièrement nouvelles.
La «Strödt» est la chaussure la plus discrète du line-up. Cette sneaker minimaliste n'est ni encombrante ni filigrane et est entièrement monochrome. La «Görlitz», qui ressemble à une caricature de chaussure de skate des années zéro, est d'autant plus frappante. Tout dans cette sneaker est exagérément grossier : la semelle, les lacets, la languette. La collection comprend également un hybride, le «Uerzell». Le slipper ressemble à une «Boston» qui s'est transformée en sneaker.
Denis tenait à ce que ses créations restent clairement marquées de l'identité Birkenstock malgré l'innovation. Il explique à Highsnobiety : «Pour moi, mon amour pour Birkenstock était fortement lié à la pointe et à la forme». Ainsi, la toebox de ses modèles de baskets est clairement inspirée de la partie avant large et biseautée de la «Boston»-Pantolette.
Denis a également intégré dans ses créations des caractéristiques typiques de la marque, comme la semelle en liège et la semelle extérieure noire. Le «Strödt» et le «Görlitz» ont également des brides latérales - un clin d'œil aux sandales cultes de la marque.
Pour se servir de la collection de la ligne de luxe «1774», il faut toutefois mettre la main à la poche. Le «Uerzell» coûte 280 francs, le «Strödt» 465 francs, le «Görlitz» 530 francs.
Birkenstock produit déjà des sneakers - y compris à des prix plus accessibles - mais celles-ci n'étaient pas jusqu'à présent au cœur des préoccupations de la marque. Dans le cadre de sa collaboration avec Thibo Denis, l'entreprise s'engage désormais dans une voie plus audacieuse : axée sur le street style et l'expérimentation. Cette nouvelle orientation pourrait aider Birkenstock à se positionner de manière plus proéminente sur la scène des sneakers.
A un enthousiasme sans limites pour les épaulettes, les stratocasters et les sashimis, mais peu d'indulgence pour ceux qui critiquent son dialecte de Suisse orientale.
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