Galaxus est disponible en Autriche depuis le 11 octobre 2021. Certains pensent que c'est super, d'autres, qu'il s'agit d'un gouffre financier. Blogueurs spécialisés, journalistes et lectorat y vont également de leurs commentaires. Voici les avis les plus percutants.
« Heute.at » et « Kronen Zeitung » comparent Galaxus à Amazon
En parallèle, « Dragonvee », lecteur du journal Kronen, critique que Galaxus.at ne peut être, à proprement parler, qualifié de boutique en ligne autrichienne. Il écrit : « À dire vrai, la boutique est rattachée à l'Allemagne. Ce n'est pas parce qu'on utilise une adresse de domaine en Autriche que l'on opère également en Autriche. » Galaxus livre ses clients en Autriche depuis son entrepôt de Krefeld situé en Allemagne.
« Blick » n'y va pas avec le dos de la cuillère
Krefeld sous les feux des projecteurs et assortiment de sextoys
Enfin, le magazine spécialisé « Lebensmittelzeitung » trouve Galaxus tellement exotique pour ses préservatifs, sextoys et accessoires de bondage qu'il en est fait mention dans le chapeau. Pourquoi ? Seul l'auteur le sait.
Maintenant à vous de jouer !
Que pensez-vous de l'expansion de Galaxus en Autriche ? Y a-t-il encore de la place pour Amazon, Zalando ou Universal dans la République alpine ? Le top 5 est-il un objectif réaliste ? Et que peut faire Galaxus mieux ou moins bien que la concurrence ? Dites-nous tout dans la partie des commentaires !
Chez digitec et Galaxus, je suis responsable de l'échange avec les journalistes et les blogueurs. Les bonnes histoires sont ma passion; voilà pourquoi je suis toujours à la page.
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Lorsqu'un magasin en ligne suisse-allemand s'étend à l'Autriche, les réactions ne se font pas attendre, même si un nouveau chancelier prend ses fonctions le même jour. Tous ceux qui ne connaissaient pas encore Galaxus finissent par se forger une opinion en lisant la presse. Qu'il s'agisse de comparaisons avec la concurrence, des coûteuses aventures à l'étranger de Migros – société mère de Galaxus – ou encore de l'objectif de devenir à moyen terme l'un des cinq premiers détaillants en ligne d'Autriche, l'actualité polarise l'attention. Voici quelques avis extraits des articles les plus captivants du paysage médiatique de l'espace germanophone (Allemagne, Autrice et Suisse).
« Heute.at », portail d'information viennois, est le premier à rapporter le lancement de l'« Amazon suisse » en Autriche. Hormis le titre, l'article reste sobre : le journaliste énumère les faits saillants concernant le lancement ; il manque un classement. Et à la fin, il n'est pas vraiment certain de l'honnêteté des tests, rapports et autres comptes rendus de notre équipe rédactionnelle du fait de l'utilisation de guillemets autour de l'adjectif « honnête ». Pour vous convaincre des principes journalistiques de notre rédaction, lisez l'article de notre chef de la rédaction Martin Jungfer.
En Suisse, le tabloïd « Blick » est le premier à parler de l'expansion vers un autre marché. Ulrich Rotzinger, chef de la rubrique économique, parle d'une « attaque majeure en Suisse dans la République alpine voisine : Migros veut prendre la tête du commerce de détail en ligne autrichien. » Dans l'article du Blick, Alexandra Scherrer, experte en e-commerce, décrit les objectifs du grand magasin en ligne comme étant « très ambitieux ». Il n'empêche que Galaxus a un avantage sur Amazon et les autres places de marché grâce à son approche communautaire et sa stratégie de contenu.
Dans son propre billet de blog, Alexandra Scherrer, directrice de Carpathia, met le doigt sur un autre point sensible : « Les défis pour Galaxus en Autriche seront probablement similaires à ceux de l'Allemagne. Presque personne ne s'y attendait, un investissement massif dans le développement de la marque sera nécessaire. » Cependant, elle admet que l'objectif de Florian Teuteberg d'atteindre le top 5 pourrait être « assez réaliste ». Comparé au marché international, le marché en ligne autrichien est sous-exploité.
Dans les dizaines de commentaires concernant l'article du « Blick », certains souhaitent bonne chance et succès à l'entreprise, tandis que d'autres parlent de « mégalomanie » de la part de la Migros – la société mère de Galaxus – et préviennent que « l'orgueil précède la chute ». Pour rappel : Migros avait acquis une participation dans la chaîne alimentaire autrichienne Familia en 1993. À la faillite du partenaire stratégique Konsum deux ans plus tard, il faut alors éponger une perte de 300 millions de francs suisses, une débâcle gravée dans la mémoire nationale des Suisses.
Dans les commentaires, le lecteur « Carlos Zapato » se plaint que l'entrée sur le marché n'a été possible que grâce à de prétendues « marges juteuses » en Suisse. Et « Ernst von Bergen » de voir « 0 chance pour Galaxus de survivre à l'étranger dans l'économie de marché libre ». Du point de vue de Galaxus en revanche, la très réjouissante croissance en Allemagne et le fait que la Suisse a depuis longtemps cessé d'être un îlot de cherté – du moins dans le commerce en ligne – grâce à une vive concurrence et à un large éventail de possibilités de comparaison, plaident contre cette thèse.
Au cours de la journée, des dizaines de médias s'en feront l'écho, de la radio-télévision suisse romande « RTS » au portail d'information tessinois « Ticino Online » en passant par « 20 Minuten », le média qui a la plus grande portée de Suisse.
En Allemagne, on parle également d'expansion, Galaxus ayant récemment commencé à approvisionner l'Autriche depuis la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Le « Rheinische Post » attire l'attention sur ce fait et note (derrière le paywall) que Galaxus agrandit probablement aussi son entrepôt à Krefeld en raison des nouveaux débouchés en Autriche.
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par Alex Hämmerli
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