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Nintendo
En coulisse

40e anniversaire de « Super Mario Bros » : nos premières fois aux côtés du petit plombier

Rainer Etzweiler
13/9/2025
Traduction : Marie-Céline Berthou

Il y a 40 ans, « Super Mario Bros. » initiait une révolution dont les effets se font encore sentir aujourd’hui. Nous vous racontons notre première expérience virtuelle avec la mascotte de Nintendo.

Résumer l’histoire du personnage le plus important de l’histoire du jeu vidéo n’est pas une mince affaire, mais je vais essayer. Lorsque Shigeru Miyamoto a dévoilé son protagoniste moustachu au début des années 80, le secteur du jeu était plus en difficulté que Peach dans le château de Bowser.

L’industrie naissante traversait en 1983 en effet sa première crise ; à tel point qu’on parlera plus tard du krach du jeu vidéo. Cette dégringolade a été provoquée par la saturation du marché, des jeux trop nombreux et trop mauvais ainsi que par la concurrence des ordinateurs personnels. Le krach de 1983 a provoqué la faillite des fabricants de consoles nord-américains. Nintendo est alors arrivé avec sa NES et un jeu qui allait tout changer.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les 40 millions de copies vendues ont longtemps fait de Super Mario Bros. le jeu vidéo le plus vendu de tous les temps. Mais son impact ne se mesure pas qu’en chiffres. La franchise est devenue le modèle à suivre de toute l’industrie. On retrouve son ADN dans les productions actuelles du monde entier. Sans le plombier moustachu, notre passe-temps préféré aurait sans doute une tout autre allure.

Grazie mille, Mario !

40 ans plus tard, le plombier est toujours là. Je reviens sur ma première fois avec Mario en compagnie de mes collègues.

Rainer : « Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins » (1993, Game Boy)

Ma première fois avec Mario remonte à Super Mario Bros., il y a environ 35 ans. Mais mes souvenirs sont assez vagues et mon attachement émotionnel à ce jeu est finalement ténu. Rien à voir avec Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins pour Game Boy.

Phil : « Super Mario Land » (1989, Game Boy)

Les quatre mondes paraissent vraiment peu aujourd’hui. À l’école primaire, chaque nouveau jeu m’en mettait plein la vue. Surtout le deuxième, dans lequel Mario dirige un sous-marin, et qui fait encore partie de mes jeux préférés.

Et même si je dépendais de la bonne volonté des autres à me prêter leur Game Boy, j’ai fini par battre le boss final. Ce n’était alors ni Wario ni Bowser, mais un extra-terrestre lambda dans un vaisseau spatial. De toute façon, je ne connaissais pas les deux grands méchants à l’époque. Ma joie était aussi grande que l’aventure m’avait paru longue, alors que je ne comprends aujourd’hui toujours pas comment j’ai pu finir le jeu en une heure.

Debora : « Super Mario 64 » (1996, N64)

Pendant des mois, j’avais épluché des magazines de gaming comme NTower et admiré chaque détail de la nouvelle console. Super Mario 64 en était le titre phare et le jeu de lancement, et les magazines en ont bien sûr parlé en long, en large et en travers. Un système dynamique de caméra ! Des mondes en 3D avec des graphismes presque photoréalistes ! Une manette dingue avec sticks rotatifs !

Il me manquait encore presque deux ans d’argent de poche pour avoir ma propre console. Mais à l’époque, les supermarchés possédaient une ou deux stations de jeu avec les consoles actuelles. Et soudain, je me suis intéressée aux courses... Pendant que ma mère remplissait le caddie, je m’éclipsais vers le coin jeux en espérant qu’elle prenne bien son temps.

Une grappe d’adolescents à l’air envieux se massait devant les télés, et moi avec. La plupart du temps, je me contentais de regarder les autres ramasser des pièces à la recherche d’étoiles dorées, vivre des aventures sous-marines, sauter entre des coulées de lave, fuir d’énormes boules, dévaler des toboggans, etc.

Les nouveaux mondes tridimensionnels de Super Mario 64 ont été pour moi une révélation, un aperçu de l’avenir et, plus tard, enfin, une échappatoire bienvenue à la vie quotidienne. Aujourd’hui encore, je peux me remémorer les sons et la musique du jeu dans les moindres détails. Et bien sûr, je conserverai la cartouche originale jusqu’à la fin de mes jours et l’emporterai peut-être même dans ma tombe.

Kevin : « Super Mario Bros. » (1985, NES)

Comme pour Rainer, ma première fois avec Mario était aussi dans Super Mario Bros. sur la NES. Contrairement à lui, je m’en souviens très bien, car ce jeu est la raison pour laquelle je joue encore aujourd’hui : il a éveillé mon amour pour les jeux vidéo.

Michelle : « Super Mario World » (1990, SNES)

C’est mon cher père qui m’a donné le goût de Super Mario et je lui en suis encore reconnaissante aujourd’hui. Il nous a installé notre première console à ma sœur et moi, la Super Nintendo. Et avec elle, le jeu parfait : Super Mario World. J’avais alors cinq ou six ans et j’ai très vite compris comment ça marchait. Ou plutôt comment Yoshi marchait.

Comme il suffisait d’insérer la cassette dans la console pour lancer le jeu, c’était (littéralement) un jeu d’enfant et les manettes étaient joliment colorées. Rien que d’y penser, j’ai en tête l’écran d’accueil du jeu et sa musique emblématique :

À partir de là, ma sœur et moi avons commencé à jouer ensemble. Elle préférait incarner Mario et moi Luigi, comme il se doit pour des frangines. Si jamais elle mourait avec le plombier rouge, je prenais le relais avec le vert. Nous avons ainsi réussi à nous frayer un chemin à travers la carte. Nous sommes aussi rapidement tombées amoureuses de l’adorable Yoshi et avons écrasé à ses côtés, dans l’euphorie la plus totale, les adversaires pixellisés.

Mais dans Super Mario World, les niveaux devenaient de plus en plus durs et j’ai toujours eu peur des niveaux de boss avec des fantômes et un Bowser revanchard. De temps à autre, nous ramenions donc nos parents devant l’écran cathodique pour nous aider lorsque nous étions bloquées.

L’univers de Super Mario était coloré, palpitant et constituait une parfaite introduction au monde du jeu vidéo. Marquée par cette entrée en matière, j’aime toujours les jeux de plateforme hauts en couleur et les personnages mignons. Merci papa, merci Nintendo !

Domagoj : « Mario Kart 64 » (1996, N64)

Je sais, ce n’est pas un jeu de plateforme ni un volet de la série des Super Mario Bros.. Il mérite néanmoins une mention spéciale dans cette liste.

Quand j’étais enfant, je n’avais pas de Nintendo 64 à la maison ; j’étais dans la team PlayStation. J’avais toutefois accès à la console 64 bits de Nintendo chez ma nounou. J’y ai passé beaucoup de temps sur Super Mario 64 et sur Mario Kart 64.

Pour mon cerveau d’enfant, Mario Kart 64 s’apparentait à de la coke pure. Je n’en revenais pas que le plombier italien puisse courir et sauter, mais aussi faire du karting. Voir le même personnage dans deux jeux différents avec des mécaniques de jeu différentes était fascinant.

De retour à la maison, j’étais toujours triste de ne pas pouvoir jouer à des jeux Mario sur ma PlayStation. Super Mario 64 et Mario Kart 64 sont les raisons pour lesquelles j’ai délaissé la PlayStation pour passer à Nintendo à la prochaine génération de consoles. Une décision qui a changé ma carrière de gamer.


Et vous ? Par quel jeu Mario avez-vous commencé ? Ou peut-être que vous n’aimez pas du tout ce plombier acrobate ? N’ayez pas peur, les commentaires sont un lieu sûr : racontez-nous !

Photo d’en-tête : Nintendo

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Au début des années 1990, mon frère aîné m’a légué sa NES avec le jeu « The Legend of Zelda», déclenchant ainsi une obsession qui perdure encore aujourd’hui.


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