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Monty Python
En coulisse

Le bad boy du cinéma fête ses 50 ans

David Lee
6/5/2025
Traduction : Martin Grande

Ce printemps marque le 50e anniversaire de la première de « Monty Python : Sacré Graal ! ». Ce film constitue aujourd’hui encore l’une des choses les plus absurdes qui soient arrivées jusqu’aux salles de cinéma. C’est la raison pour laquelle il vaut toujours la peine d’être vu.

Quand j’étais adolescent, la télévision suisse diffusait Monty Python’s Flying Circus tard le soir et j’adorais ça. Du « Ministère des démarches stupides » à la « chanson du bûcheron » en passant par le match de football des philosophes entre l’Allemagne et la Grèce, la troupe de comiques britanniques a éveillé mon goût pour l’humour absurde.

Avant de revoir le film à l’occasion de son cinquantième anniversaire, j’ai un peu peur qu’il me déçoive. Les films cultes sont souvent décevants si l’on n’est pas dans le bon mood. Or, mon humour a changé. Ado, je préférais une mauvaise blague à pas de blague du tout, et c’est plutôt l’inverse aujourd’hui.

Toujours aussi drôle

Mes inquiétudes sont infondées. Monty Python and the Holy Grail, de son titre original, est plus divertissant que prévu. Peut-être parce qu’il ne dure qu’environ 90 minutes, ce qui était la norme autrefois. Je pense que c’est une bonne durée pour un long métrage. Aujourd’hui, toute intrigue aussi mince soit-elle s’étale sur deux heures et demie. Pas étonnant que les gens passent leur temps à tripoter leur smartphone.

Presque trop de gags

Aujourd’hui encore, je trouve tout très drôle. Je ne considère néanmoins pas ce film comme un chef-d’œuvre. L’humour est loin d’être subtil sur une grande partie du film. Que ce soit pour les batailles ou pour les blagues, on n’y va pas avec le dos de la cuillère. Je dirais même que la forte densité de gags est tant un point fort qu’un point faible du film.

Dans son essence, il s’agit d’une satire de la légende arthurienne, et potentiellement des films médiévaux kitsch en général. Le film est tellement bourré d’absurdités qu’à aucun moment on n’a l’impression d’être dans un long métrage normal. On n’assiste pas à la chute du quatrième mur ; il n’existe pas. La satire arthurienne tombe à plat et nous laisse avec un enchaînement sauvage de gags.

Tirer le meilleur parti de son budget

Le budget n’était pas suffisant pour créer une véritable ambiance médiévale qui aurait pu être brisée de manière efficace. Monty Python n’a même pas réussi à réunir 300 000 livres sterling pour ce projet. Aucun studio de cinéma ne voulait financer le film, les bailleurs de fonds étaient principalement des groupes de rock comme Led Zeppelin ou Pink Floyd ainsi que des maisons de disques et le coproducteur Michael White.

La troupe de comédie a probablement tiré le meilleur parti de son modeste budget. Par moments, la production est exécrable, mais Monty Python en profite pour ajouter des touches d’humour par-ci par-là. Si beaucoup de châteaux se ressemblent, c’est parce que c’est le même château pendant tout le film. Alors qu’un autre château apparait à l’écran, le serviteur d’Arthur explique : « C’est juste une maquette. »

Le film se termine de manière aussi absurde qu’il a commencé. La police arrive sirènes hurlantes, arrête Arthur et repousse les guerriers avec des mégaphones. Un policier arrête un caméraman. Et c’est tout. Pas de générique.

C’était probablement la solution la moins chère. Il aurait été beaucoup trop coûteux de mettre réellement en scène un combat final. En même temps, c’est aussi la fin la plus drôle que je puisse imaginer.

Photo d’en-tête : Monty Python

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Mon intéret pour l'informatique et l'écriture m'a mené relativement tôt (2000) au journalisme technique. Comment utiliser la technologie sans se faire soi-même utiliser m'intéresse. Dans mon temps libre, j'aime faire de la musique où je compense mon talent moyen avec une passion immense. 


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