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DJI FPV : ma première fois en mode manuel

20/4/2021

Traduction : Rose-Hélène Moquet

Après des semaines de pratique dans le simulateur de drone, le grand jour est enfin arrivé : je vais effectuer mon premier vol avec des commandes entièrement manuelles.

Le DJI FPV peut être contrôlé comme un drone de course, c'est-à-dire sans se maintenir dans les airs. D'où le casque de réalité virtuelle : ces vols doivent être effectués du point de vue du drone. C'est une façon de piloter très sympa, si on arrive à la maîtriser. Mais le chemin qui y mène est semé de bien des embûches. Il n'y a qu'une seule bonne manière d'apprendre le contrôle manuel : en utilisant le simulateur. C'est pourquoi mon rapport n'arrive que maintenant, bien que j'aie déjà essayé le drone brièvement en février.

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Voici donc le moment tant attendu, mon premier vrai vol manuel de drone. Pour savoir comment je m'en suis sorti, je vous invite à regarder la vidéo. Je suis resté sur des choses simples : voler un peu dans un champ, faire quelques virages, un tonneau puis un looping. Malgré tout, j'ai été bien content une ou deux fois de trouver le mécanisme de sécurité fourni par DJI. Pendant le vol, je peux passer du mode manuel au mode S ou N qui permet de stabiliser le drone dans les airs. Cet interrupteur est également utile pour éviter de devoir décoller et atterrir en mode manuel.

Il m'a fallu des semaines pour me sentir prêt pour ce simple vol. Chaque jour ou presque, je m'entraînais sur le simulateur pendant une demi-heure à une heure (j'avais du mal à rester concentré plus longtemps). Il a fallu quelques jours avant que je puisse plus ou moins voler dans la direction que je voulais. Aujourd'hui, je n'arrive toujours pas à faire des virages précis et serrés. Même voler droit est difficile quand il faut rester très précis.

Le simulateur de DJI constitue sans aucun doute une aide précieuse. Même si vous êtes plus doué que moi, vous devrez d'abord vous entraîner sur un simulateur, sans quoi vous enverrez très probablement votre drone en réparation. L'application de simulation DJI Virtual Flight n'est pour l'instant disponible que sur iPhone. Elle ne fonctionne même pas sur iPad, du moins pas sur mon iPad Air 2. Il est également possible d'apprendre à contrôler manuellement un drone sur un autre simulateur (par exemple sur PC), mais la différence avec la réalité est alors probablement plus grande.

Personnellement, je n'ai pas trouvé les tutoriels de l'appli très utiles. J'ai beaucoup plus appris en vol libre. L'application propose trois scénarios pour cela : un stade de football vide, un paysage avec une ancienne usine et un parking à étages. J'ai pu y apprendre à garder à peu près la même altitude en vol.

La grande différence entre les vols simulés et les vols réels, c'est la batterie. En mode manuel, la batterie du drone ne dure que quelques minutes. Les batteries de rechange sont très chères et ne sont pas incluses dans le combo. De toute façon, ça reste un passe-temps coûteux : outre le drone et les batteries de rechange, il vous faudra également une assurance Care Refresh, car vous ne pourrez pas passer à côté de quelques accidents. Certains pourront même envoyer votre drone à la casse.

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Verdict

Le premier vol était amusant et m'a donné envie de continuer. Je n'ai pas l'intention de me lancer dans la course, mais j'aimerais bien faire des vidéos avec des mouvements de vol qui ne sont pas possibles avec un drone ordinaire. Pour cela, encore faut-il que j'apprenne à piloter plus précisément.

Mon conseil pour votre vol inaugural : choisissez un endroit sûr avec suffisamment d'espace. Et si possible, un jour avec peu de vent. Cela vous permettra d'éviter les accidents. Quoi qu'il en soit, s'entraîner vaut le coup. Les moins doués, comme moi, devront s'entraîner un peu plus. Mais tout le monde peut apprendre.

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David Lee

Senior Editor

David.Lee@digitecgalaxus.ch

Mon intéret pour l'informatique et l'écriture m'a mené relativement tôt (2000) au journalisme technique. Comment utiliser la technologie sans se faire soi-même utiliser m'intéresse. Dans mon temps libre, j'aime faire de la musique où je compense mon talent moyen avec une passion immense.

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