Couches lavables Bambino Mio
26/4/2024
Traduction: Stéphanie Casada
J’ai longtemps hésité avant de me lancer et de passer aux couches en tissu. Dans l’ensemble, je suis agréablement surprise. Découvrez pourquoi.
Ne pouvait-on pas faire plus simple ? C’est effectivement la première chose que je me suis dite en déballant le contenu du pack. J’ai devant moi des couches et différents protège-couches, que la marque appelle des boosters : des voiles de protection lavables, des voiles de protection jetables, des boosters absorbants, des boosters absorbants en bambou, ainsi que des lingettes humides réutilisables, un nettoyant pour le linge, un sac étanche et un matelas à langer.
Je suis complètement perdue. J’ai un grand projet en tête, à savoir tester les couches lavables de Bambino Mio. Et ce, après avoir élevé un enfant et demi entièrement avec des Pampers et autres produits jetables, pratiques, mais pas très écolos.
Alors, comment ça marche ? Je suis convaincue que je ne suis pas la première maman à me poser cette question et qu’il doit bien y avoir une vidéo sur les produits Bambino Mio qui traîne sur le net. Loupé !
Bambino Mio a effectivement publié une vidéo sur comment utiliser ses couches révolutionnaires, mais seulement après que j’ai cherché. Je ne trouve pas cette vidéo ultra utile, car la partie qui montre comment préparer la couche au début est, à mon avis, trop courte et trop rapide.
J’ai la chance d’avoir une amie super fan des couches lavables qui m’envoie un tuto Whatsapp. J’apprends qu’il existe des couches « tout-en-un » et d’autres qui ont une poche pour insérer les boosters interchangeables. C’est ces dernières que j’ai reçues pour le test.
Source : Anne Fischer
Source : Anne Fischer
J’insère donc l’un des boosters dans la poche, puis je mets encore un voile par-dessus. Ce dernier est censé retenir la grosse commission et facilite le changement de couche. Bambino Mio m’a fourni des voiles de protection lavables et des voiles de protection jetables.
Le sujet du test des couches réutilisables vient d’avoir deux ans et, à mon avis, sera bientôt assez grand pour aller sur le pot. Ces couches tombent à pic pour la période de transition. Je mets donc un booster dans la poche de la couche et par-dessus, je mets le voile de protection. J’ai assez rapidement pris l’habitude de n’utiliser que les voiles lavables. Mon fils fait de toute façon déjà ses gros besoins dans les toilettes et les boosters en fibres de bambou sont plus doux au toucher que le voile de protection jetable.
Ce n’est qu’après quelques lavages que les couches absorbent vraiment
La couche est très facile à mettre, en cela, elle ne se distingue pas des modèles traditionnels. Les premières fois que j’utilise les couches, je suis surprise, voire légèrement agacée, par la rapidité avec laquelle la couche est trempée doit être changée. Elle n’a même pas tenu deux heures. Si j’avais mis une Pampers à mon fils, il serait encore au sec au bout de cinq heures.
En fait, là aussi, mon amie experte en couches en tissu m’a éclairée : si tu as des boosters neufs, tu vas devoir les laver plusieurs fois avant qu’ils ne développent leur plein pouvoir absorbant. Elle avait raison : quelques lavages et la capacité d’absorption était déjà bien meilleure.
Ces couches pour la nuit ? Tout dépend de l’enfant
Nous avons utilisé les couches pour la première fois en décembre et avons commencé à vraiment apprendre à utiliser le pot fin janvier. Avec les cinq couches que j’ai reçues de Bambino Mio, je m’en sors bien, à condition de faire tourner la machine à laver une fois par jour ou au plus tard tous les deux jours. Si votre enfant est encore loin d’être propre et que vous voulez utiliser les couches lavables de Bambino Mio, je vous conseille d’en acheter tout de suite quelques-unes de plus.
Le problème : si je mets une couche lavable à mon fils juste avant d’aller au lit, elle sera trempée le lendemain matin, tout comme le body, le pyjama, le sac de couchage et, si tout va vraiment de travers, mon drap.
Mais c’est peut-être aussi parce qu’il boit encore beaucoup de lait la nuit, à savoir entre 200 et 400 millilitres. Nous avons eu le même problème au jardin d’enfants. Par deux fois, les éducateurs ont essayé les couches Bambino Mio, mais à chaque fois, le lit entier était mouillé après la sieste.
La solution est pourtant très simple, mais je n’y ai pas tout de suite pensé : pour augmenter la puissance d’absorption, il suffit de superposer plusieurs boosters. Actuellement, tout se passe plutôt bien côté couches chez nous, car mon fils ne porte plus que des couches la nuit et contrôle beaucoup mieux sa vessie.
La possibilité d’utiliser les couches pendant la nuit dépend donc de nombreux facteurs : par exemple, la quantité d’eau ou de lait que votre enfant boit la nuit, si vous changez la couche pendant la nuit et combien de boosters vous mettez dans la poche.
Avec du pipi dans la culotte, c’est pas joli joli !
J’ai eu un petit coup de cœur pour le sac étanche de Bambino Mio. Il se replie par le haut, ce qui évite les fuites même lorsqu’il est à l’envers. Vous pouvez transporter les couches mouillées en toute sécurité. En plus, je trouve qu’il est joli et qu’on peut y mettre beaucoup de choses. Une fois arrivée à la maison, je mets simplement le sac étanche avec les couches dans la machine à laver.
Laver les couches
Au début, j’ai rencontré quelques difficultés avec le lavage des couches. La première fois, j’ai fait l’erreur de mettre les couches et les boosters en vrac dans le tambour. La conséquence : le velcro et le tissu se sont accrochés à certains endroits et j’avais des petites peluches sur les couches.
Source : Anne Fischer
Maintenant, je mets toujours les couches, velcro fermés, dans un sac à linge. Je n’ai pas encore réussi à m’habituer au fait de sortir les boosters mouillés de la couche, je n’aime pas toucher les tissus imprégnés d’urine. Autre problème : les protections gardent leur odeur d’urine si j’attends quelques jours avant de les laver. Je demande à mon ami Google (en allemand) : les machines à laver modernes en particulier fonctionnent de manière très économique en eau, ce qui est malheureusement contre-productif pour les couches lavables. Ces dernières ont besoin de beaucoup d’eau pour être propres. Il est donc recommandé de procéder à un prélavage ainsi qu’à un rinçage supplémentaire. Certains utilisateurs disent même qu’ils lavent les couches à 90 degrés une fois par mois, malgré les recommandations contraires. Bambino Mio conseille une température maximale de 40 degrés.
La marque propose une lessive spéciale pour les couches. Il n’y a que les inserts en bambou que je mets dans la machine avec les serviettes de bain et autres, avec une lessive classique, car ils peuvent aussi être lavés à 60 degrés.
Ce qui me surprend en revanche positivement, c’est que les couches restent d’un blanc éclatant et bien douces, même après plusieurs utilisations et lavages.
Une montagne de linge et pourtant un grand soulagement
Le principal inconvénient des couches lavables Bambino Mio (ou de toutes les couches lavables d’ailleurs) est de devoir les laver. Avec deux enfants, j’ai de toute façon une montagne de linge qui n’en finit pas, à laquelle s’ajoutent maintenant des couches. Vous rencontrerez ce problème avec toutes les couches lavables.
Ce que je trouve le plus génial dans tout cela, c’est la certitude de ne plus jamais devoir acheter de couches jetables hors de prix. Et je ne remarquerai plus jamais qu’il n’y a plus de couches le dimanche soir alors que tous les magasins sont fermés, c’est juste le pied !
Bilan
Une alternative durable aux couches jetables
Les couches Bambino Mio sont super : elles sont faciles à utiliser, rapides à laver et sont super chou en prime. Cela dit, pour la nuit, je ne les recommande pas forcément.
Pro
- design mignon
- réutilisables à l’infini
- utilisables dès la naissance, taille réglable (grandit avec l’enfant)
- restent belles, même après plusieurs lavages
Contre
- grosse dépense initiale
- capacité d’absorption limitée
- il faut toujours les laver
- il faut souvent toucher des couches souillées
Photo d’en-tête : Anne Fischer
Véritable enfant du journalisme local avec un penchant secret pour la musique populaire. Maman de deux garçons, d'une chienne et d'environ 400 petites voitures de toutes les couleurs et de toutes les formes. En dehors de cela, j'aime voyager, lire et assister à des concerts.