

Keebox : le casse-tête suisse qui vous donne du fil à retordre

Trois amis de Berne développent des casse-têtes potentiellement addictifs. J’ai mené une fière bataille contre leurs trois créations. Une d’entre elles a eu raison de moi.
C’est bien plus qu’un effet de mode. Les casse-têtes rassemblent la mécanique, le toucher et la satisfaction grandiose lorsque l’on identifie enfin la solution. Originaire de Berne, Keebox offre pile cette expérience. J’ai testé trois modèles, du plus facile au plus difficile. Quand je dis difficile, je pèse mes mots. Une impression 3D d’apparence aussi inoffensive n’avait jamais été aussi stimulante en même temps.

Source : Ramon Schneider
Qui est derrière Keebox ?
Keebox est un petit label de Berne. Derrière ce projet se cachent trois amis qui ont allié leur passion pour le bricolage et l’impression 3D. Les casse-têtes sont en plastique PLA, produits localement et assemblés à la main. Les designs sont sobres, les mécanismes bien pensés. Le but est de déjouer le mécanisme pour ouvrir la boîte armé de logique, de patience et de ses propres mains, sans mode d’emploi. Si un élément se coince, l’équipe fournit facilement des pièces de rechange ou des conseils.

Source : Keebox
Bleu : tranquille Mimile
La petite boîte bleue est la porte d’entrée dans le monde de Keebox. Simple et compacte d’apparence, elle surprend par ses astuces intelligentes. Il m’a fallu environ 30 minutes, je n’ai pas eu de véritable blocage, mais je ne me suis aucunement ennuyé. Le design des énigmes est unidirectionnel, les mécanismes fonctionnent sans problème. Si vous ne connaissez les casse-têtes que de loin et cherchez un bon cadeau, vous êtes au bon endroit. Cette variante montre ce dont Keebox est capable, sans être trop ambitieuse.

Orange : un vrai défi
La couleur orange indique que les choses sérieuses commencent. Les pièces s’emboîtent avec élégance, chaque passage à l’étape suivante donne l’impression d’être méritée. Les éléments libérés de la petite structure doivent être réutilisés pour les étapes ultérieures de la solution. C’est très bien fait. On ne s’y perd pas, mais ce casse-tête demande de la concentration. Pour moi, cela a été l’expérience la plus difficile du test. J’ai eu l’impression de rester coincé pendant plus d’une heure à la dernière étape et j’ai fini par abandonner. Celles et ceux qui aiment bricoler et qui savent gérer leur frustration y trouveront leur bonheur. Moi, j’ai échoué.
Jaune : la crampe au cerveau
Je n’exagère pas. J’ai investi 90 minutes de concentration maximale dans ce casse-tête. La logique de la boîte est si stricte qu’il suffit d’une seule erreur de raisonnement pour perdre le fil. Les énigmes sont complexes, mais unidirectionnelles. Les personnes qui s’accrochent y arriveront. Je l’ai fait, et la petite boîte a gagné mon respect en cours de route. Pour les adeptes des casse-têtes, elle est un must ; pour les autres, elle sera un bon exercice d’humilité.
Bilan
Petit, local et stimulant
Les casse-têtes Keebox ont du caractère. Ils sont produits localement, construits intelligemment et réalisés avec précision. La boîte bleue est idéale pour commencer. L’orange est en plein dans le sweet spot entre difficulté et plaisir. La jaune poussera même les personnes au niveau le plus avancé à atteindre leurs limites. Croyez-en mon expérience.
Si vous aimez les casse-têtes, vous devriez essayer la Keebox. Vous pouvez commencer par là si vous n’en avez encore jamais fait. Attention, vous devrez peut-être mettre votre fierté de côté.
Pro
- casse-tête bien pensé, authentique
- fabrication locale en Suisse
- idéal comme cadeau ou pour les soirées puzzle
- pièces de rechange et assistance directement par l’équipe
Contre
- réinitialisation compliquée (selon le boîtier)


Je suis payé pour faire tout et n’importe quoi avec des jouets du matin au soir.